“la France n’a pas le temps d’attendre que la gauche se réveille pour mener à bien les réformes indispensables.”
- Comment ça, c’est pas vrai ?
- Mais si !!
Tiens, ce brave Baptisse, faut voir comme, il est impatient le gars. Il n’arrête pas de me demander : “quand est ce qu’on s’y attaque sérieusement aux “réformes indispensables” ?
- Oh ! Baptisse, t’énerves pas fiu ! Juste encore un peu de patience, tu vas voir, attends un peu que la “gauche se réveille”.
- Qui ça, la gauche ? La “prédicatrice souriante” ?
- Mais nan ! Baptisse, pas elle, la gauche que j’te dis !!
- Ah ! Oui ! La gauche, celle de “36 à 68 chandelles !” comme y chantait Jeannot à la fête de l’Huma en 75.
- Oui bon, l’exemple est pas trop bien choisi, vu ce que c’est devenu la fête (et surtout ses organisateurs), mais en gros, t’as raison, c’est ça (ou presque).
- Ouai ! Ben dis z’y qu’elle se dépêche de s’réveiller à ta gauche, parce que nous on a plein d’idées à lui suggérer pour mener à bien les réformes indispensables (et radicales).
Tiens, au hasard, si au lieu de supprimer 3500 postes d’enseignants qui enseignent (pour faire soi disant des économies), on commençait par supprimer les 20 à 35000 postes (la fourchette est large, mais elle est officielle), d’enseignants qui n’enseignent pas mais émargent quand même dans les ambassades, les musées, les mutuelles, les syndicats etc …. C’est pas une idée de réforme indispensable ça !!!
Brave Baptisse, je l’aime beaucoup, mais par moments, sa naïveté me “fend le coeur” (c’est pas du ch’ti ça).
Tant qu’il y est, on pourrait aussi mettre tous les dirigeants le l’UIMM “en calèche”, les obliger à rendre les sous et à dénoncer leurs “bénéficiaires”, peut-être même qu’on en trouverait quelques uns parmi les “bénéficiaires”, qui ont un parent proche ou un “ami de mes amis” qui est prof au Quai d’Orsay ou à Beaubourg (va savoir Charles), voire à la MGEN.
Allez, chiche !! On la réveille la gauche ?
Makhno
Il réagissait à la note ”S’affranchir du boulet” et à la référence à un article paru dans Marianne 2 : “Quand la gauche s’éveillera, elle aura du boulot”