La Nasa veut construire des bases sur la Lune pour des séjours de 6 mois.
La Nasa envisage de construire sur la Lune des installations permettant à ses astronautes des séjours pouvant aller jusqu'à 6 mois, dans le cadre de son projet de retour sur le sol lunaire prévu autour de 2020, a indiqué vendredi un responsable de l'agence spatiale américaine.
"Nous devons établir des périodes plus longues de présence sur la Lune, jusqu'à six mois, comme nous le faisons actuellement sur la Station spatiale internationale (ISS)" a déclaré Carl Walz, ancien astronaute et un des directeurs du département des missions d'exploration de la Nasa.
"Je peux aller jusqu'à dire que nous construirons quelque chose de semblable à ce que nous construisons avec l'ISS, mais avec un concept différent: nous allons développer des systèmes de transport, nous allons vivre sur la Lune, travailler sur la Lune, construire des infrastructures et utiliser les ressources de la Lune" a-t-il dit.
Lors d'une conférence à l'université de Miami (Floride, sud-est) sur "l'avenir de la Nasa", le responsable a indiqué que les priorités à venir de l'agence spatiale américaine étaient de compléter la construction de l'ISS, d'assurer la sécurité des vols des navettes spatiales jusqu'en 2010, de retourner sur la Lune avant 2020 et d'accroitre la présence humaine dans le système solaire et au delà.
La mise à la retraite de la navette est programmée pour 2010 après 30 ans de service. Elle sera remplacée par le vaisseau spatial "Orion", une nouvelle génération d'explorateurs de l'espace et le lanceur "Arès". L'agence spatiale travaille également à la recherche d'alternatives technologiques qui permettraient de remplacer l'utilisation de combustible par d'autres systèmes de propulsion, a indiqué par ailleurs Carl Walz.
Les Américains ont foulé le sol lunaire pour la dernière fois en décembre 1972. La Nasa, qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire, a lancé par ailleurs une campagne dite "d'inspiration" destinée aux étudiants et jeunes professeurs à des fins de recrutement de nouveaux ingénieurs et scientifiques pour l'agence spatiale.
AFP