Unilever possède plus de 400 marques dans le monde, dont 13 ont un chiffre d’affaires s’élevant à plus d’un milliard d’euros et 8 à plus d’un demi-milliard d’euros. Ensemble, les 20 marques principales d’Unilever représentent environ 70 % des ventes au niveau mondial.
Recensement des marques présentes en France, par catégories de produits :
- Boisson et Glaces : Ben & Jerry’s, Café Zéro, Carte d’Or, Cornetto, Eléphant, Lipton, Magnum, Max Adventures, Miko, Végétaline, Viennetta
- Alimentaire : Alsa, Amora, Fruit d’Or, Fruit d’Or pro-activ, Knorr, Maille, Maïzena, Planta Fin
- Soin de la personne : Axe, Brut, Dove, Monsavon, Rexona, Signal, Timotei, Williams.
- Entretien de la maison : Buhler, Cajoline, Cif, Domestos, Omo, Persil, Skip, Sun.
Unilever offre un rendement courant de 2.59%, sensiblement moindre que la moyenne à long terme qui est de 3.55%. La croissance annuelle moyenne du dividende est respectable, avec 9.36%. Le ratio de distribution reste quant à lui abordable avec 52.70%.
Grâce à son orientation vers des secteurs défensifs et son large portefeuille, Unilever est peu sensible aux variations conjoncturelles, ce qui se traduit par un bêta de 0.40 et une volatilité de 15.21%.
Grâce à la répartition des ventes sur 100 pays, Unilever est peu sujette au risque de monnaie. Le titre offre à ce titre une assez bonne couverture face au billet vert, avec un $risk de -0.30. Souvent les entreprises du vieux continent réagissent mal lorsque le dollar s’affaiblit car cela crée un avantage compétitif pour les sociétés américaines. Mais on constate au contraire que la valeur en CHF d’Unilever a tendance à progresser lorsque le billet vert s’affaiblit, et vice-versa.
Unilever est société qui offre un large portefeuille de marques et produits de nature défensive. C’est vraiment une belle entreprise, peu sujette à la conjoncture et à la guerre des monnaies. Elle décroche donc logiquement 3 étoiles, soit un bon ratio risque/rentabilité. Néanmoins, son prix élevé en ce moment, qui se traduit par un rendement courant modeste et un PER de plus de 20, ainsi que la faiblesse de la progression des dividendes, me font rester à l’écart du titre pour l’instant. Affaire à suivre donc…
Sources : Wikipedia, Yahoo Finance, Swissquote, Financial Times, dividendes.ch