Ce que prétendent les prétendants...

Par Amanimal @entranimots

anticible  a recueilli sur le web un aperçu de  leur  position , de leur faveur ou tout simplement de leur mutisme... Mesdames et  Messieurs à VOT' bon coeur!

Nicolas Sarkozy

Sarkozy veut réconcilier chasseurs et écologistes

« Opposer les chasseurs et les défenseurs de l'environnement n'a aucun sens »...

« Nous avons besoin de tout le monde pour réveiller le pays. Je veux dire aux sectaires idéologiques que nous avons tout à perdre de la décroissance », a assené le ministre candidat. « Un projet de développement durable, c'est un projet qui n'oppose pas la croissance, l'écologie et les défis sociaux. On ne doit pas avoir à choisir entre le chômage et la protection de l'environnement. »

Bottes aux pieds, Nicolas Sarkozy est venu rencontrer les chasseurs de gibier d'eau dans un de leurs fiefs, la baie de Somme.

« JE NE SUIS PAS chasseur, je n'ai jamais chassé mais je n'ai pas besoin de me déguiser pour venir parler avec des gens qui ont une passion. »

Nicolas Sarkozy a, à plusieurs reprises, averti ses interlocuteurs chasseurs : « Cela ne sert à rien pour vous d'entrer en politique : vous y perdez en crédibilité et vous nuisez à votre cause en lui donnant un aspect caricatural. » Dans une terre où CPNT a récolté jusqu'à 27 % des voix aux élections européennes de 1999, la vivacité du propos peut surprendre. Mais les enjeux ont changé.

« Les chasseurs de la baie de Somme étaient 4 000 il y a quinze ans. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 2000 », constate un responsable local.

En cause le raccourcissement des dates de chasse, le coût des munitions et celui des bagues pour surveiller les canards appelants dans la lutte contre la grippe aviaire. « Et la retombée des espoirs soulevés par CPNT qui ne fera pas 10 % aux prochaines élections. »

Comme ministre des Finances, Nicolas Sarkozy a répondu favorablement à la plupart des requêtes financières des chasseurs.

François Bayrou

« Chasseurs et écologistes demandent identiquement la protection des espèces. Il faut sortir de la guerre de religion ! »

2 décembre 2001

La question de la chasse illustre, pour François Bayrou, les dégâts des décisions opaques et des clivages artificiels. Il lui semble nécessaire de réconcilier chasseurs et écologistes pour une gestion scientifique et efficace des espèces.
« Sur la chasse, il me paraît simple de trouver la voie de l’apaisement, au travers d’une gestion efficace des espèces. Chasseurs et écologistes demandent identiquement la protection des espèces !
Il faut donc mettre en place un plan dans lequel des scientifiques indépendants auront pour charge d’analyser l’évolution des espèces. Dans le cas où l’espèce évolue positivement, on peut être large et ouvert en matière de chasse ; dans le cas où l’espèce évolue négativement, il faut être drastique. Et si l’accord est réalisé à l’avance sur les marges que l’on se donne, la question est réglée et ne demande plus le déchaînement de passions entre les deux groupes.
La fameuse directive européenne sur la chasse, pour la protection des oiseaux migrateurs, c’est la France qui l'avait souhaitée  - et ceux qui l’avaient demandée l’ont ensuite piétinée ! On peut regretter que les députés européens français aient été absents au moment de l’examen de cette directive : nous aurions aisément empêché qu’elle  ne heurte certaines traditions des régions françaises. Je n'ai aucun besoin que l’Europe s'occupe de la chasse dans la Somme ou dans les vallées pyrénéennes.
Dans les Pyrénées, nous avons en cinq ans considérablement amélioré la remontée de saumons dans les gaves, simplement par une gestion participative avec les pêcheurs professionnels.
Associer les acteurs, écologistes, bergers, agriculteurs, chasseurs … cela fonctionne, on a pu mettre en place des plans de protection efficaces, tandis que les démarches venues du sommet ne fonctionnent jamais.
Je veux qu’on sorte enfin de la guerre de religion de la chasse, en prenant comme arbitres les espèces elles-mêmes, et comme guides des experts scientifiques reconnus dans les deux camps. »
Perçu comme un centriste écolo, François Bayrou s’est rapproché de Daniel COHN-BENDIT au parlement de Strasbourg, ce qui a fortement déplu aux chasseurs.


Nicolas Hulot


Quelles sont vos relations avec le monde de la chasse ?

N.H: Je ne suis pas un urbain qui regarde la chasse de loin. Je vis depuis longtemps dans des zones rurales et je vois bien ce qu’est la pratique de la chasse. Il y a bien sûr l’image du chasseur qui, plutôt que d’acheter sa viande chez le boucher, va la prélever lui-même dans la nature. Pour peu que l’on ne fasse pas souffrir l’animal, cela ne me dérange pas ; je ne participe pas à cela, mais cette forme de chasse ne m’indigne pas. Je pense, hélas, que ce sont des pratiques minoritaires et que la chasse est souvent un exutoire. Je regrette que tout dialogue avec les chasseurs soit impossible : quand on émet la moindre réserve, la moindre critique, y compris sur des comportements que les chasseurs responsables eux-mêmes dénoncent, on est immédiatement exposé à la vindicte, aux injures et aux menaces dès lors que cette critique vient d’un non-chasseur. Si les représentants des chasseurs étaient capables d’engager un dialogue dépassionné en mettant leur susceptibilité de côté, ils s’apercevraient que non-chasseurs et chasseurs raisonnables partagent parfois les mêmes vues.
 C’est un domaine épuisant, car il n’y a pire sourd que celui qui ne veut rien entendre et il est navrant que chaque fois qu’on s’exprime, même de façon pondérée, vos propos sont tout de suite déformés ou transformés en attaque personnelle. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été injurié dans des revues de chasseurs pour avoir exposé des sentiments d’une banalité affligeante.

Une autre forme de chasse me révolte : la chasse à la baleine. Sous de faux prétextes pseudo-scientifiques, le Japon et la Norvège poursuivent ce massacre. Si l’humanité veut se distinguer de l’animalité, elle doit se débarrasser de ces pulsions là.

 
José Bové

 A ce jour pas d'articles sur le sujet...

Olivier Besancenot

A ce jour pas d'articles sur le sujet...

Philippe de Villiers


Avant les élections européennes de 2004 Ph de Villiers avait tendu la main à Jean Saint Joste pour des listes communes MPF-CPNT, mais ce dernier avait décliné l’offre sous la pression de son aile gauche. Le président du MPF a pourtant su séduire une partie des cadres et des électeurs du CPNT qui n’a pas d’élus dans les conseils régionaux ni au parlement européen.

Frédéric Nihous

Alias FN ... Pas de commentaires.


Jean-Marie Le Pen

 

Lettre de Jean-Marie Le Pen à Monsieur le Président de l’union française des amateurs d’armes

Chasseurs, tireurs, collectionneurs d'armes sont dans le collimateur d'un lobby anti-armes à feu. Or la possession, la détention et l'utilisation des armes de chasse ou de tir n'on rien à voir avec le gangstérisme. Il est actuellement plus facile d'acquérir une kalachnikov au marché parallèle qu'un fusil de chasse chez un armurier.
Aucun crime ou délit n'est commis avec une arme de chasse ou de tir sportif. Couteau, barre de fer ou cutter sont les instruments les plus utilisés lors d'agressions contre les personnes ou d'actes de terrorisme (rappelons-nous les attentats du 11 septembre). En Finlande ou en Suisse, il est très facile de détenir des armes. Pourtant la violence et l'insécurité y sont bien moindres qu'en France. Ce n'est pas l'arme qui fait le crime, c'est le criminel !
En réalité, ce que recherchent ceux qui mettent au pilori les honnêtes citoyens détenteurs d'armes de chasse ou de sport, c'est désarmer la population. Ce sont les mêmes qui trouvent toutes les excuses aux délinquants. J'ai, pour ma part, toujours pensé que la libre détention d'une arme était le fait d'un peuple libre. Je continue à le croire.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.



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