anticible a recueilli sur le web un aperçu de leur position , de leur
faveur ou tout simplement de leur mutisme... Mesdames et Messieurs à VOT' bon coeur!
Il y a une exaspération à laquelle il faut répondre :
« Trop de gens ont le sentiment d'être tirés vers le bas. Il y a aujourd'hui une attente exaspérée pour stopper le sentiment d'être rétrogradé. Le vécu
quotidien de la violence est devenu trop prégnant. Il y a une forme de saturation, de vigilance permanente. Trop de gens sont exposés au qui-vive permanent ..." _Désirs d'Avenir_
(persuadé qu'elle faisait allusion aux multiples accidents de chasse...)
Au parti socialiste la position vis-à-vis des chasseurs est variable. François Hollande a souvent plaidé la cause des chasseurs
auprès de Lionel Jospin.
Mais l'ancien premier ministre préférait le dialogue avec les Verts, qu'il a fait entrer dans son gouvernement. Ségolène Royal a su ménager ses relations avec les chasseurs, tout en passant des
accords avec les écologistes en vue des élections régionales de 2004.
Avant de devenir la présidente de Poitou-Charentes, Ségolène Royal a pris soin de rencontrer tous les présidents de fédérations de chasse de sa région pour connaître leurs
desiderata.
Question : Pour vous, la chasse, l'agriculture, la ruralité et l'écologie sont-elles de la compétence des régions, des États ou de l'Union européenne ?
C.L. : Les questions de chasse, d'agriculture, de ruralité et d'écologie
sont de la compétence des régions, des États et de l'Union européenne, mais pas au même niveau. Je pense indispensable que l'Europe fixe de grands principes en termes d'objectifs à atteindre, en
revanche, il m'apparaît indispensable de laisser la plus grande latitude au niveau régional pour s'organiser de manière à répondre à ces objectifs.
Question : L'opinion a l'impression qu'il existe un antagonisme radical entre les écologistes et les chasseurs. Mais cette rivalité n'était-elle pas en fait artificielle, la défense de la chasse
passant inévitablement par la protection des espaces naturels ?
C.L. : L'antagonisme radical entre écologistes et chasseurs s'est exacerbé
lorsque les Verts sont arrivés au gouvernement. Sans doute, les relations entre le ministère de l'Environnement et les chasseurs n'ont jamais été très simples. Mais la situation n'a jamais été
aussi dure qu'elle ne l'est aujourd'hui. Cette situation est largement due à des excès de part et d'autre, et surtout à une approche beaucoup trop idéologique du sujet de la part du ministre. En
réalité, sur bien des thèmes, chasseurs et protecteurs de la nature peuvent se retrouver; je pense en particulier à la gestion des espèces et à la gestion des milieux, et plus précisément des
zones humides.
Dominique Voynet (alors ministre de l’environnement) s’adresse aux chasseurs
Dans une tribune libre au Monde daté d’aujourd’hui ce jour, Dominique Voynet affirme qu’elle " ne souhaite pas l’interdiction de la chasse ni la disparition des chasseurs ". Mais, ajoute la ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, " la chasse est un loisir dont la pratique, qui peut être dangereuse, doit être réglementée, et dont l’impact sur la faune sauvage et les milieux
naturels doit être maîtrisé ".
Se disant " contrainte de sortir de la réserve qu’elle s’était imposée " en raison des propos de Jean Saint-Josse (président de Chasse pêche nature et tradition), qui a récemment demandé sa démission, elle estime qu'il ne lui appartient pas de déterminer " la légitimité des ministres qui le composent ".
Affirmant que " la tradition ne suffit pas à justifier une pratique ", Dominique Voynet rappelle que " les pratiques cynégétiques qui font problème ne concernent qu’une minorité de chasseurs " (225 000 pour le gibier d’eau sur 1,5 million de chasseurs) et ajoute qu’il faut " apporter une solution dans le dialogue " aux problèmes qui se posent dans " certains départements du Sud-Ouest ". C’est " dans cet esprit " qu’elle a demandé au premier ministre de nommer le député François Patriat (PS, Côte-d’Or) qui " va travailler à l’élaboration des dispositions qui pourraient être reprises dans un projet de loi visant à régler l’ensemble des questions en suspens depuis de nombreuses années ".
A ce jour, pas d'arguments sur la chasse mais un article sur la biodiversité:
Biodiversité : Faire entrer la nature dans l’aménagement du territoire
En bref : Intégrer la préservation du patrimoine naturel dans la stratégie globale de développement durable, avec la création d’un réseau écologique national qui relierait entre eux tous les espaces protégés et garantirait leurs fonctions écologiques. C’est l’ensemble des espèces vivantes, plantes, animaux, micro organismes qui rend la planète vivable. Au même titre que la lutte contre le réchauffement climatique, la protection de la biodiversité est l’un des objectifs écologiques prioritaires qu’il faut se fixer sinon, l’espèce humaine elle-même est menacée. Cela doit se faire sur l’ensemble du territoire, et partout outre-mer où la France a des responsabilités. La protection des écosystèmes doit être une préoccupation permanente notamment dans le cadre de l’aménagement du territoire et le ministère de l’écologie doit avoir tous les moyens y compris financiers d’intervenir en cas de nécessité.
A ce jour pas d'articles sur le sujet...