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France – 2003
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PRÉCISIONS
Auteur : Jean Teulé
Publication française : 2003
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DE QUOI ÇA PARLE ?
« Il y a quelques années, la police est venue à mon domicile pour enquêter sur la mort de mon mari. Ils en ont conclu à un suicide. Eh bien, ce n’est pas vrai. C’est moi qui l’ai poussé du onzième étage. »
Une femme pénètre en pleine nuit dans un bureau de police pour confesser le meurtre de son mari. Dix ans jour pour jour après cet homicide déguisé en accident – c’est-à-dire la veille précisément où du point de vue juridique il y a prescription – cette femme, mariée à un homme alcoolique, dépressif et violent qui la battait et battait ses enfants, dévorée de culpabilité et de remords, vient se livrer spontanément. S’engage avec le fonctionnaire de police qui la reçoit et qui l’écoute un échange où les deux êtres, l’homme et la femme, se livrent à une confession intime.
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NOS AVIS
Mickdeca :
Grâce à un concours de chez Pocket, je me suis vu offrir ce roman qui a bénéficié depuis peu d’une adaptation cinématographique sous le titre de arrêtez-moi avec Sophie Marceau et Miou-Miou.
Revenons au roman qui lui, confronte une femme qui dix ans plutôt a tué son mari et le policier prenant son témoignage. Cette confrontation va durer tout le long du roman qui est assez court (138 pages), un duel qui est au final peu intéressant. Puisque d’un côté on a cette femme qui raconte sa malheureuse vie, dont son plus grand défaut est sa faiblesse et les remords mais cette fragilité alors même qu’elle a commis un meurtre ne nous met pas en empathie avec elle, on a envie de lui dire qu’elle avait raison, pas besoin de pleurnicher. De l’autre côté on a ce policier bourru qui refuse d’arrêter cette femme, qui se montre donc très humain. Cette rencontre n’est pas très palpitante.
Quant au style, je le dis tout de suite je n’ai pas accroché, comme cette façon de faire prendre des accents de plouc avec les “c’t-y là!” pour faire parler une grand mère du nord. De plus le roman est court et l’auteur veut tout de même nous offrir des descriptions inutiles “Il ouvre le disque dur puis un dossier et, dans “Fichier”, il double-cliquette sur “Nouveau Document”.
La psychologie de ces personnages est au final bien décrite, on y croit, on les voit au milieu de cette cité Normande. On ne peut pas dire que l’on s’ennuie, vu la taille du roman, mais il y a comme une sensation que l’on aurait pu lire mieux, que ça aurait était plus attrayant. Vous ne perdrez pas de temps à le lire (mais comment peut-on perdre du temps à lire