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Musiques de films : coups de coeur du printemps

Publié le 20 mai 2013 par Bmgeneve

The Alfred Hitchcock hour – 1955 – B. Hermann

Musiques de films : coups de coeur du printemps
Tout le monde se rappelle de l’effet comique de la bedonnante apparition d’Alfred Hitchcock en costume et nœud papillon sur le petit écran. Mais personne ne se rappelle que cet effet comique était en fait provoqué par la musique que Bernard Hermann confia à un ensemble pachydermique de bassons et tubas. Il suffit d’écouter cet indicatif de 24 secondes pour que revienne immédiatement devant les yeux la présence inquiétante du plus grand pince-sans-rire du royaume britannique !

HERMANN, Bernard. The Alfred Hitchcock hour (Varèse Sarabande, 2011)   Disponibilité

The fall of the Roman Empire – 1964 – D. Tiomkin

Musiques de films : coups de coeur du printemps
Si « La chute de l’Empire romain » est surtout connue dans l’histoire du cinéma pour être l’un des films les moins rentables (environ 18 millions de dollars de perte), la musique du film ne doit pas en être la cause, malgré l’orchestre pharaonique… euh… impérial, requis. Il faut plutôt chercher la cause du fiasco financier dans les décors démesurés qui nécessitèrent plus de mille ouvriers durant presque un an. La musique, elle, s’en tire bien et même très bien puisqu’elle gagna un Golden Globe Award en 1965.

Somptueuse restitution ici, avec l’Orchestre philharmonique de Prague.

TIOMKIN, Dimitri. The fall of the Roman Empire (Prometheus, 2011)   Disponibilité

The man with the golden arm – 1955 – E.Bernstein

Musiques de films : coups de coeur du printemps
Elmer Bernstein, le prolifique compositeur de musiques de films, et Leonard Bernstein, le chef d’orchestre et compositeur étaient contemporains mais  pas de la même famille. Pour les  distinguer, les milieux cinématographiques et musicaux américains prirent l’habitude de les surnommer Bernstein-Ouest (pour Elmer) et Bernstein-Est (pour Léonard). Surnom qu’ils portèrent tous deux avec joie et malice car ils se connaissaient et s’estimaient beaucoup.

L’homme au bras d’or est sous-tendu d’une extraordinaire bande originale où le jazz n’est pas le sujet du film mais une de ses composantes essentielles.  Le personnage  principal, Frankie Machine, batteur de jazz, est incarné par Frank Sinatra. La musique, qui devint un standard dès la sortie du film en 1955, est une brillante combinaison entre le génie de Bernstein et l’enthousiasme de l’arrangeur et directeur de bigband Shorty Rogers. Une musique qui acheva de rendre possible, à la suite de Gershwin, tous les mélanges ultérieurs de jazz avec la musique symphonique. Et, qui sait, peut-être même jusqu’au West side story de Léonard Bernstein, l’homonyme et ami d’Elmer Bernstein, deux ans plus tard.

BERNSTEIN, Elmer. The man with the golden arm (Fresh sound, 2006)   Disponibilité

Hellzapoppin – 1941 – H.C.Potter

Musiques de films : coups de coeur du printemps
Au cours d’un tournage, le réalisateur interrompt les prises de vues, car il se rend compte que le film n’a ni queue ni tête : il manque une bonne histoire d’amour. Jeff, le scénariste, se met fiévreusement au travail.

Parallèlement, Ole et Chic, les vedettes de la revue Hellzapoppin, font tout leur possible pour saboter le spectacle pour lequel le régisseur cherche un commanditaire.

Un classique de la comédie burlesque américaine et vrai chef-d’œuvre dans son genre. Des gags en flux tendu.

POTTER, Henry Codman. Hellzapoppin (Universal, 2007)   Disponibilité

Paul Kristof


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