Chantal THOMAS, Cafés de la mémoire, Seuil, Paris, 2008 (346 pages)
Présentation de l'éditeur :
Avec légèreté et mélancolie, ironie et émotion, Chantal Thomas met en scène sa jeunesse, ses études, ses errances. C'est à Nice, par une nuit de Carnaval, qu'elle commence son récit. Quelques huîtres, un verre de vin. L’œil aux aguets pour observer ses voisins. Et tous les cafés de la mémoire resurgissent, cafés-vitrines, cafés secrets, café des spectres et café des artistes… Entre le temps de l'enfance à Arcachon, Bordeaux, puis Paris, se raconte l’histoire d’une jeune fille qui, exaltée par l’exemple de Simone de Beauvoir, veut devenir philosophe, s’inventer une vie nouvelle. Mais, très vite, c’est dans le grand livre du monde qu’elle va faire son apprentissage. Alors elle accorde aux rencontres de hasard et aux ivresses qu’elles lui procurent l’entière confiance qu’elle accordait au savoir. Cette autobiographie librement menée se situe entre 1945 et 1969, entre la libération de la France et la démission du général de Gaulle, c’est dire qu’elle est aussi le tableau d’une génération, le récit du triomphe de la jeunesse, de son éclat d’insouciance et de fête.