La nuit m’appartient, la nuit je m’appartiens, la nuit j’abandonne les oripeaux, les masques de mes jours, la nuit je rêve, je rêve ma vie, les yeux grands ouverts, repoussant mes limites, les limites de ma nuit.
Ma nuit est riche, ma riche est riche de ma liberté reconquise, retrouvée. Ma nuit est riche de minutes et d’heures extraordinaires, d’heures qui ne sont que miennes, mes heures égoïstes, mes heures à écouter la douce musique de la rue, les rires des attardés, les cris des égares, et le souffle lent profond du dormeur à mes côtes.
La nuit, je n’est pas plus d’âge, je les ai tous. La nuit je repousse mes problèmes mes limites.
Parce que la nuit m’appartient, parce que j’appartiens à la nuit.
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