Quatrième de couverture :
Lausanne, 1922. Le jeune Adrian Troadec, dix-huit ans, livreur de lait de son état, tombe amoureux de la jeune violoncelliste Alma Trapolyi. Pour la séduire, il s’essaie à la musique, sans succès ; puis aux échecs. Il devient champion de Suisse et découvre par la même occasion le pouvoir du chocolat : sa force, son mystère, sa douceur. Adrian a trouvé sa voie et ouvre sa boutique, Le Petit Chocolat Troadec. C’est le début d’un empire. Le violoncelle et les échecs ont laissé Alma indifférente, mais le chocolat est une réussite : elle se rapproche d’Adrian… et se fiance avec un autre ! De la Suisse des années 1920 à l’Amérique du jazz, les personnages, de part et d’autre de l’Atlantique, traversent un krach boursier et une guerre mondiale, affrontent la maladie, l’adultère, le suicide et la mort. Mais quand rien ne va plus, il reste toujours le goût du chocolat… (Basé sur des faits réels…)
Mon avis :
Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il la voulait son Alma. Un roman sur l’espoir, sur quand on veut, on peut… On fait des tours et des détours, mais on finit par y arriver… Et là… On se rend compte qu’ on a peut-être davantage aimé la poursuite du rêve que la personne elle-même… ou pas… Le style n’est pas inintéressant. Des mini-chapitres, des faits qui se succèdent. Par petites touches…
Mais je dois dire que je m’ attendais à autre chose … Le titre m’ évoquait la douceur, la jouissance, le bonheur… J’avais imaginé un roman plein de sensations onctueuses, olfactives… Mais il y a une différence entre la réclame et le produit…La vitrine et l’emballage sont une incitation à gouter… Et quand tu croques dans le chocolat, il est tout dur et sans saveur… Comme un vieux chocolat tout blanc et qui part en poussière… Tout ça pour ça… Il y avait tellement d’éléments qui auraient pu en faire un livre chaleureux : des personnages, la musique, le chocolat, l’amour… Si vous avez lu le résumé, vous avez une idée du roman ; des faits mis bout à bout, mais tout froid, sans émotion. Le roman est comme le rendez-vous : manqué, vide, sans émotion… Un roman sur la solitude.. je me suis sentie comme abandonnée par les personnages qui sont là mais ne vivent pas…
Pas aimé donc……. mais été jusqu’au bout car il est tout petit……
Il devait pas aimer le chocolat !!! Ou alors pas comme moi…
Citations et extraits :
« Il pensa qu’il pouvait encore lui arriver quelque chose de neuf qui remplirait sa vie de sens. Et, par curiosité, seulement par curiosité, il décida de continuer à vivre. »
Pour l’amour du chocolat de José Carlos Carmona. Éditions Grasset
Date de parution : 03/11/2010