Le système, baptisé « Invelox » (pour vous souvenir de ce mot faites l’amalgame avec « enveloppe »), serait plus solide et plus stable que les autres.
Invelox est constituée d’une cheminée et de tunnels souterrains qui captent le vent en surface, le canalisent, et l’accélère dans un goulot d’étranglement (le volume se resserre).
C’est cet air qui entraine la turbine générant le courant électrique stable avec des évents qui s’ouvrent et se ferment le long de la tuyauterie, ce qui permet en effet de contrôler l’aspiration de l’air.
La turbine reçoit un vent quatre fois plus rapide qu’à l’extérieur. Par conséquent une vitesse de 3km/h suffit.
D’après Sheerwind, Invelox présente deux atouts importants :
Le premier réside dans la simplicité de son architecture. Contrairement à sa cousine aérienne elle dispose de moins de pièces mobiles et nécessite moins de maintenance. Pour les éoliennes classique, l’instabilité des vents extérieurs, qui a tendance à endommager les pâles et rotors, constitue le plus gros coût dans l’exploitation des parcs éoliens.
L’autre avantage est la stabilité et la modularité de la production électrique qui en font une source plus facile à injecter dans le réseau. L’éolienne aurait par ailleurs un impact plus faible sur l’environnement aussi bien visuellement que sur la faune.
Selon la start-up américaine, cette éolienne pourrait produire plus de 600% plus de puissance qu’une éolienne classique. Reste qu’aucun prototype à grande échelle n’a encore été construit pour valider ces affirmations. La start-up américaine est actuellement en discussion avec plusieurs investisseurs pour la commercialisation.