Facebook, 1 an après son intro. en Bourse
Publié le 19 mai 2013 par Bedigitalbusiness
@bdb_paris
BFMBusiness a le 17 mai proposé un bilan sur l’introduction de Facebook en bourse. Cette mise en perspective est salutaire. Certains entrepreneurs oublient parfois le revenu généré par leur idée en misant sur les actionnaires ou la bourse pour « avoir de l’argent »… Le couperet est désormais très proche de la tête de Mark Zuckenberg. Le titre est passé de 38 à 26 dollars ; il est tombé à 17 dollars et la bourse désespère de le voir s’améliorer.
En quelques points, le résumé de la vidéo
- L’introduction en bourse est chaotique, voire un fiasco. Les petits noms se multiplient : « flatbook », « failbook »… Le titre reste à 38$ soutenu par les banques.
- Générer un revenu est devenu une priorité. Facebook a découvert le besoin d’être rentable. Le vrai client est le publicitaire, pas l’internaute. Petit rappel : si le service est gratuit, ce sont les utilisateurs qui sont « vendus »…
- Les changements des usages technologiques ont été mal perçus : le mobile a été longtemps oublié… Avec Instagram, le tournant semble être pris.
- Le titre a été vendu trop cher au démarrage. Les actionnaires sont très dubitatifs. Les perspectives d’évolution ne sont pas claires et le titre est à 26$. La bourse regarde : le nombre d’abonnés actifs, la croissance… Facebook, Twitter ne sont pas facilement monétisables et donc rentables. A la différence de Google et de Youtube, ces entreprises patinent.
Déductions suite à ce constat
Parfois, les entrepreneurs que je conseille sont refroidis par ma mise en perspective des grands acteurs du web.
Le nombre d’abonnés actifs n’induit pas la rentabilité pour une entreprise du digital. La notoriété n’est pas non plus gage de rentabilité. Rentabiliser une idée, c’est trouver comment faire acheter à sa cible la valeur ajoutée de votre proposition… C’est un peu abscons écrit ainsi, mais quand vous achetez des petits pois, vous sélectionnez la qualité du légume (localisation de la production, la fraîcheur) ? son impact écologique, social (bio, équitable) ? le prix ? la recette ? la certitude de la qualité (marque) ? la commodité de cuisson ? autre chose ?
Depuis 2009, j’aide les entreprises à déterminer les produits et les services à proposer sur le digital ; le plus dur est souvent de faire comprendre qu’internet n’est pas magique. Mon expérience de directrice projet et de directrice marketing digital me permettent d’avoir un discours de vérité sans être taxée de « anti-marketing » ou/et de « anti-technologique ». Le digital est un des seuls espaces économiques où le marketing et la technique s’associent en temps réel… Le plus simple est de travailler avec une consultante qui allie les deux : me contacter