Il reste encore quelques semaines pour profiter des 21 balançoires musicales, une expérience aussi simple qu'amusante, bien qu'à mon âge, l'affaire soit un peu étourdissante après un moment!
Les travaux de l'esplanade de la Place des Arts sont terminés (on dirait), alors on peut voir le produit fini... qui laisse parfois perplexe, comme pour l'escalier en bois qui mène vers un promontoire artificiel au-dessus de la rue Ste-Catherine, mais sans en permettre la vue... Il y a par contre de nouveaux puits de lumière pour éclairer le hall principal en-dessous, ce qui permet des jeux d'éclairage intéressants. Ci-haut, sculpture de Pierre Granche en contre-bas, avec reflets de nuages.
Les nouveaux lampadaires rappellent des yeux qui regardent un peu partout; ici, avec la maison symphonique en arrière-plan et le ciel en reflet sur un puit de lumière. Les puits font peut-être de l'intérieur un endroit plus agréable, moins renfermé, mais de l'extérieur, ceux qui occupent l'ancien bassin, n'offrent rien de bien joli; trois pyramides noires qui baignent dans cinq centimètres d'eau stagnante, j'aimais mieux les oeuvres temporaires du bassin d'avant.
On peut toujours se rabattre sur le premier puit de lumière présent sur l'esplanade, et y jouer avec les possibilités qu'il offre pour le photographe amateur de reflets (ici, auto-portrait avec complices...
... et là, captation de deux touristes qui ne semblent pas comprendre à quoi sert se semi-tunnel de verre qui émerge de la place).
Les yeux de l'esplanade, qui observent jusqu'à la croix du Mont-Royal...
Pendant que mon ami Istvan est en réflexion sur l'omniprésence de la publicité dans l'espace public :-)
De passage devant le 222 (l'édifice abritant la Vitrine), une construction récente qui représente un bel exemple de que l'architecture moderne peut parfois réussir sans être extravagante ou ridicule.
Mes complices rue Ste-Catherine, en direction d'une crème glacée et du Quartier latin (c'était ma journée "reflets").
J'avoue que pour quelqu'un qui se vante d'observer Montréal, celle-là m'a pris par surprise. Bon, ce n'est pas comme si j'avais vu le signe de Batman dans le ciel de Montréal, mais je n'avais pas encore remarqué que le logo de Warner Brothers domine le ciel dans le coin-là de la ville, un endroit où je suis pourtant passé des centaines de fois dans les dernières années... C'est là depuis longtemps, à me narguer comme ça?
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