[Samedi Séries] #29

Ce Samedi Série a été assez long à arriver tout simplement car j'attendais les nombreuses fin de saisons qui ont eut lieu cette semaine et la précédente pour pouvoir parler de la plupart des séries que je regarde en ce moment. Beaucoup de fin de saisons donc mais aussi quelques fins de séries, ce qui est toujours émouvant. 
   Je me suis refait l'intégrale des trois saison d'Arrested Development en prévision de la quatrième saison qui va être diffusé sur Netflix d'ici quelques jours. C'était un vrai plaisir de me retrouver de nouveau aux côtés de la famille Bluth et je peux dire sans hésiter qu'Arrested Development est probablement ma série humoristique préférée.  
   La série à qui il faut dire au revoir cette année n'est autre que The Office, série que j'ai découvert tardivement mais pour qui j'ai une affection toute particulière. Le dernier double-épisode était parfait, apportant à la série une conclusion à laquelle je ne m'attendais pas. Quand une série s'achève, on a toujours un peu peur que le final soit raté, qu'on la quitte sur une note amère (oui, c'est toi que je regarde, Caprica !) mais c'est tout le contraire pour The Office. Ils ont vraiment su retrouver l'essence de la série et nous faire quitter tous ces personnages en beauté. Chacun à son petit moment de gloire, sa petite conclusion émouvante ou tout simplement marrante, et j'ai beaucoup aimé ça.   J'ai beaucoup aimé, dans les quelques derniers épisodes avant le final, la mention régulière du Documentaire et de ce que cela a ou va changer pour eux. Dans le final, le documentaire a été diffusé et les gens sont curieux d'en apprendre plus sur ces étranges employés de Dunder Mifflin. L'idée du panel de questions était donc assez sympathique. Mais le gros évènement, c'est donc le mariage entre Dwight et Angela. Entre les enterrements de vie de garçon/jeune fille, et le mariage lui même, j'ai eut les larmes aux yeux, de joie et d'émotion. Et quelle surprise de voir débarquer Michael Scott lui-même, nous assénant un de ses désormais culte "that's what she said" comme réplique d'ouverture. Magique, tout simplement. On pouvait s'attendre à la présence de Steve Carell, mais son apparition n'en est pas pour le moins surprenante. J'ai en plus trouvé très bien de ne pas faire prendre trop de place au personnage. Au contraire, il est presque en retrait, comme une présence paternelle qui plane au dessus de ses "enfants" comme il le dit si bien. Cela permet de laisser le champ libre à tous les autres personnages d'avoir la fin qu'il mérite, lui ayant déjà eut une magnifique sortie lors de la saison 7.   J'ai adoré chaque moment de ce final de série. Je passais une assez mauvaise journée lorsque j'ai regardé ces épisodes et le simple fait de voir mes personnages préférés m'a redonné le sourire. Juste après, j'ai regardé l'épisode spécial revenant sur la création de la série et sur le parcours accompli. J'ai trouvé ça vraiment sympathique. On retrouve la plupart des acteurs parlant de leur rôles et du lien qu'il ont tissé avec leurs personnages et entres eux, mais on revient également sur la genèse de la série sur la version UK de Rick Gervais, ce que j'ai trouvé bien pour faire connaître la série d'origine à ceux qui n'en avaient jamais entendu parler. Difficile de dire au revoir à The Office, mais la fin est belle, émouvante et hilarante. Et on a quand même 200 épisode au total à revoir encore et encore sans modération !

   Cette semaine nous a offert la fin de saison de How I Met Your Mother qui a été renouvelé pour une nouvelle et ultime saison. Il est clair que le moment est arrivé de conclure cette grande aventure. J'ai revu il n'y a pas très longtemps les six premières saisons (la septième étant trop fraiche dans la mémoire pour que je prenne du plaisir à la revoir), et c'est clairement hilarant, mais la qualité baisse d'année en année. Cette huitième saison n'était ni intéressante, ni vraiment très marrante, avec d'avantage d'émotion que de rires. J'aime bien quand la série parvient à marier les deux, mais ça a été un peu trop mou et répétitif. L'utilisation des flashbacks et flashforwards est un peu forcée. On donne énormément d'importance au mariage de Barney et Robin, aussi, tout ce qu'il se passe dans le reste de la saison est simplement du remplissage. Le groupe a perdu un peu de sa consistance et c'est un peu dommage. Point positif, la révélation (ENFIN!) de l'identité de la femme de Ted dans les dernières secondes du dernier épisode. C'est évidemment quelque chose que tout le monde attendait avec impatience. Reste maintenant à savoir si elle sera suffisamment utilisée et montrée pour qu'on ne soit pas trop frustré par les 8 ans d'attente (8 ans quand même !!) concernant leur rencontre, mais aussi leur vie ensembles.
   Une autre sitcom se termine : The Big Bang Theory. Tout comme How I Met Your Mother, TBBT avait eut un démarrage difficile cette année mais avait réussit à remonter la pente petit à petit. Malheureusement, j'ai comme l'impression que la sauce à désormais du mal à prendre. On rigole (un peu) mais ce n'est pas non plus la grosse poilade et les éclats de rire qui dérangent les voisins. C'est bien fait mais un peu prévisible. Je crois que tout comme HIMYM, TBBT est devenu une série que je regarde par habitude, pas vraiment par passion. Dommage.
   Mais il y en a d'autres qui doivent se battre à chaque saison pour être renouveler, ne bénéficiant pas d'audiences à couper le souffle, alors que la qualité est au rendez-vous. Cela laisse véritablement perplexe concernant les goûts des spectateurs américains en terme de sitcom. Je veux bien évidemment parler de Community, qui a été repêché inextremis pour une cinquième saison (#sixseasonsandamovie !). Malgré le départ de Dan Harmon à la tête de la série, j'ai trouvé que Community s'en sortait vraiment bien. Et pourtant, NBC ne lui a pas rendu les choses facile, décallant la date initiale de diffusion en 2013 et bousculant ainsi tous les épisodes thématiques de fin d'année, que ce soit Halloween ou bien Noël, qui se retrouvent diffusés en plein moi de Mars ... J'ai cependant trouvé que la qualité était globalement au rendez-vous même si certain épisodes pouvaient paraître forcés. Je pense par exemple à l'épisode des marionnettes, qui n'avait pas vraiment de justification dans l'intrigue globale - mais dont les chansons me sont resté dans la tête pendant plus d'une semaine ... Le départ de Chevy Chase a été relativement bien géré et ses différentes apparitions dans la série sont assez bien équilibrées. Le personnage de Pierce obtient une porte de sortie relativement correcte même si un peu rapide, mais au moins l'acteur n'a pas détruit la série en partant. L'utilisation de la Darkest Timeline m'a beaucoup plu, surtout le principe que ce n'est pas Abed mais Jeff qui l'utilise. J'ai toutefois été déçu qu'il n'y ait que 13 épisodes à cette saison ce qui donne un peu l'impression que les épisodes restant ont été sacrifiés pour pouvoir faire une cinquième saison à la place.

   Arrow s'est également terminé cette semaine avec un final de saison vraiment sympathique et à la hauteur de mes attentes. Il faut dire qu'Arrow n'est pas forcément une série dont j'attends beaucoup de choses et pas mal d'éléments m'exaspèrent énormément, mais au fil des semaines je me suis attaché à cette série. Il faut dire que globalement, ce n'est pas trop mal. L'intrigue manque un peu de consistance mais les quelques derniers épisodes se connectent assez bien pour amener un final explosif (c'est le cas de le dire!). Le twist final et la destruction des Glades m'a "un peu" surpris, car je m'attendais réellement à ce que Oliver sauve tout le monde. Mais je me suis rappelé un peu trop tard qu'on était dans une version un peu plus réaliste de l'univers DC où il n'y a pas vraiment de superhéros. J'ai par contre été un peu déçu par la mort de Tommy, que je voyais bien vouloir venger la mort de son père et devenir le nouveau Némésis d'Oliver. L'implication du détective Lance dans l'équipe du Vigilante promet de changer pas mal la dynamique de la prochaine saison, qui j'espère verra enfin la rencontre entre Oliver et Roy - Red Arrow. Même si la série n'a clairement pas le budget pour tous les effets spéciaux, le final de saison était vraiment sympathique, un peu cliché mais me donne très envie de voir ce dont ils sont capable avec une seconde saison.

   Du côté de Castle, on termine la saison avec quelque chose d'assez mou. Pourtant l'épisode avec Beckett bloquée sur les explosifs était vraiment sympathique et permettait de revenir sur la relation des personnages. On comprend désormais que tout cela amenait à la demande en mariage. Malheureusement, j'ai trouvé ça un peu maladroit et même assez forcé. Tourner l'épisode autour du départ de Beckett donne par conséquence une intrigue vraiment peu intéressante et force un conflit entre Castle et elle qui n'avait pas vraiment lieu d'être. Car leur dispute n'est vraiment pas justifiée, Rick pouvant suivre Kate n'importe où s'il en a envie. Ce n'est pas comme si en tant qu'écrivain il était bloqué à New York, pouvant travailler d'où il veut. J'ai en plus du mal à croire qu'il continue de travailler avec la police avec le même entrain si Kate n'est plus là. Sa fille n'habite plus avec lui, et sa mère est assez grande pour habiter tout seule. Rien ne s'oppose à ce qu'il la suive, et pourtant l'épisode tourne autour de ça. Cela semble un peu forcé et le cliffhanger est prévisible au possible et me laisse perplexe quant à la suite de la série. Dommage, cette saison m'avait vraiment plu. Reste à voir ce que cela va donner sur le long terme.
   A l'opposé, c'est Supernatural qui me surprend avec un final de saison qui dépasse mes espérances ! Alors que le reste de la saison était un peu en dent de scie et on avait du mal à voir où ils voulaient en venir avec tous les arcs scénaristiques explorés. Cependant, le tout converge avec pas mal d'efficacité vers un final inattendu. On comprend un peu mieux le reste de la saison concernant la relation des deux frères avec leur ultime discussion, mettant les choses à plat entre eux. Du coup, l'histoire des épreuves tombe un peu à l'eau mais pour une fois, aucun Winchester ne meurt lors d'une fin de saison, ce qui est rafraichissant. J'ai par contre beaucoup aimé la transformation de Crowley et suis curieux quant à son futur : vas-t-il redevenir comment avant ou rester dans cet état de souffrance humaine ? L'arc des anges partait un peu dans tous les sens mais à le mérite de culminer en un cliffhanger aussi visuel qu'alléchant. On en a bouffé des anges au fil des dernières saison et je me demande vraiment ce qui va bouleverser le monde avec leur arrivée. C'est en tout cas une bonne surprise qui relance avec plus d'efficacité que je ne le pensais la série. C'est d'ailleurs peut être le cliffhanger qui me donne le plus envie cette année.

   J'ai continué Defiance, qui me déçoit d'épisode en épisode. On est très loin de la série de science-fiction épique que j'avais imaginé. Je reste sur mon avis du pilote concernant la pauvreté de la narration et la banalité de l'intrigue générale. L'idée de la ville et du Shérif qui doit résoudre des intrigues chaque semaine n'est vraiment pas intéressante. D'autres s'en sont bien mieux sortis. L'utilisation des races extra-terrestres se veut originale mais on pourrait facilement transposer l'histoire à quelques chose de plus contemporain et simplement changer la couleur de la peau des différents personnages pour correspondre aux ethnies déjà présentes dans notre société. J'ai eut beaucoup de mal à finir l'épisode 6 dont j'ai tout simplement accéléré les dix dernières minutes. Grosse déception donc pour la seule série de science-fiction diffusée en ce moment (oui, Doctor Who est dans une autre catégorie à mes yeux). Tout ça pour dire que je ne suis pas sûr d'arriver jusqu'à la fin de saison.
J'ai également terminé la première saison de Elementary, la deuxième de Once Upon A Time, ainsi que la deuxième et dernière de Touch. J'aimerais prendre le temps d'en parler dans des articles uniques pour chacune de ses séries et si je trouve le temps et le courage, j'aimerais aussi en faire un à propos de la seconde saison de Homeland, visionné il y a déjà plusieurs mois, mais que je n'ai pas eut le courage de rédiger pour le moment.