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La part des claquettes dans les spectacles de « Jack sur la route et sur les planches » au « Ponton » (2/4)

Publié le 18 mai 2013 par Sheumas

De la même façon, au moment du prologue, lorsque l’écrivain s’efforce se rassembler ses souvenirs, les touches de la « vieille machine » à écrire produisent une première rythmique qui appelle le jeu des sons et des claquettes : « on the road Jack ! » fournit l’occasion d’un ballet qui prolonge la rêverie :

Jack (récitant) : Ta... Ta... Ta... Ta... Ta... Ta... Jack... Jack... Jack... Jackpot... Back... Back Jack ! Flashback… Parle vieille machine, parle ! Secoue-toi les tripes… Longue route du manuscrit, ligne blanche des mots, ramène-moi dans la patrie de Marcel Proust, d’Arthur Rimbaud et de mon lointain ancêtre, Lebris de Kéroack, tout là-bas dans le Far Ouest, en terre d’Armorique.

Un personnage, en l’occurrence Dean Moriarty, le « mentor » de Jack dans la pièce, est « le danseur de claquettes ». Il s’adonne à cet art par esprit de rébellion, c’est ce qu’il appelle, par référence à James Dean, « sa fureur de vivre ». Rappelons que James Dean est un pseudonyme façonné sur la référence à la figure du Dean de Kérouac.

La part des claquettes dans les spectacles de « Jack sur la route et sur les planches » au « Ponton » (2/4)

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