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Pheed, le réseau social qui monte

Publié le 18 mai 2013 par Kazanski @AlainQUEMENEUR


Pheed, le réseau social qui monte
Pheed est réseau social qui est en train de syphoner une bonne partie des ados américains de Facebook et Twitter. Il commence à peine à être connu en France mais il est certain qu'il va faire un carton tant il est vrai que le jeunes commencent à avoir envie de migrer vers d'autres réseaux sociaux depuis que leurs parents, et même maintenant leur grand mère (ou Bernard Pivot), fréquentent les mêmes réseaux qu'eux.
Pheed a de sérieux atouts, qui sautent aux yeux dès qu'on se connecte : les utilisateurs peuvent poster des messages textes, de photos mais aussi des vidéos et même des messages audio. On trouve donc beaucoup d'ados qui se filment directement depuis l'application Pheed en train de s'entrainer à la conduite, etc. ce qui donne un charme particulier à l'application puisqu'on voit très vite qui sont les personnes qu'on veut suivre. Et tout cela, sans passer par Youtube.
Une des caractéristiques de ce réseau, c'est qu'il est prévu pour monétiser les contenus. En créant un compte premium, on peut rendre sa chaine payante (au montant d'abonnement mensuel qu'on souhaite), Pheed prenant 50%. Ce mécanisme est prévu pour les posteurs à forte valeur ajoutée comme les journalistes et les blogueurs. Ce qui, selon Forbes, fait de Pheed un twitter avec un business plan.
Le succès de Pheed démontre qu'en partant de rien (la startup californienne a été créée en octobre 2012 et n'a pas fait l'objet d'un appel de fonds particulier) on peut réussir face aux Goliaths en place. On peut en effet se demander pourquoi en France, et même en Europe, on utilise Facebook, Twitter et autres Google, enrichissant ainsi à milliards ces entreprises étrangères alors que rien ne nous empêche de développer nos propres outils et ainsi faire tourner notre économie. C'est ce que font les chinois, qui font preuve d'un peu plus de réalisme que nous, et qui par exemple ont développé leur propre Twitter : Weibo, ou qui n'utilisent pas Google pour leurs recherches sur Internet mais leur propre moteur de recherche Baidu.
Mais qu'est-ce-qu'on attend ? L'exemple de Pheed montre qu'avec un peu d'audace, ça marche.


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