Genre: horreur
Année: 1988
Durée: 1h35
l'histoire: Un jeune employé doit traquer et tuer des aliens aux pouvoirs télépathiques
La critique d'Alice In Oliver:
Il ne faut pas l'oublier: en 1985, le film Gremlins, réalisé par Joe Dante, triomphe dans les salles obscures. Son succès influence évidemment de nombreux avatars tels que Critters, Ghoulies ou encore Troll, pour ne citer que ceux-là.
A cette liste, vient également s'ajouter Hobgoblins, connu aussi sous le nom des Lutins Diaboliques, et réalisé par Rick Sloane en 1988.
Contre toute attente, cette série Z sans le sou connaîtra un petit succès dans les vidéos clubs et en vhs. Le film sera même suivi d'un second épisode, donc Hobgoblins 2. Toujours est-il que ce premier opus est considéré à juste titre comme l'un des plus mauvais films jamais réalisés.
D'ailleurs, le long-métrage apparaît dans un célèbre livre consacré aux créatures les plus fantasques du cinéma, The Craignos Monsters.
En effet, Hobgoblins est un petit film d'horreur qui pue sacrément du derche ! L'histoire est évidemment basique. Attention, SPOILERS ! Un jeune homme, Kevin, bosse dans une sorte d'entrepôt (on ne sait pas très bien...). Sur place, il fait la connaissance d'un vieillard, qui veille sur des créatures prisonnières d'une boîte magique. Mais suite à un accident, le héros libère malencontreusement les monstres.
Ces derniers vont évidemment semer la terreur. Voilà pour le script qui n'est qu'un décalqué du fameux Gremlins (que j'ai déjà cité).
Premièrement, il faudra patienter une bonne petite demie heure avant de voir les créatures moisies en action. Avant leur arrivée, il faut bien reconnaître qu'il ne se passe pas grand chose. Aussi faudra-t-il supporter un combat improbable entre le héros armé d'une bêche et un autre gusse, armé d'un râteau !Cette séquence hallucinante, qui vise avant tout à remplir le film de quelques précieuses minutes, s'étale au moins sur dix minutes de bobine !
Quant aux petits lutins monstrueux, leur design laisse clairement à désirer.
Faute de moyens, il faudra donc se contenter de mains animant les péluches censées représenter les créatures. Pour le reste, ces dernières exercent une influence hypnotique sur leurs victimes. Une fois sous leur emprise, les personnes ont un comportement étrange.
Par exemple, la petite amie de Kevin se transformera en une strip-teaseuse d'un soir. Un autre jeune homme se prend soudainement pour une sorte de Rambo des temps modernes et fait exploser des grenades dans une boîte de nuit !
Non vraiment, dans son genre, Hobglobins reste un très gros nanar. Une fois les créatures en place, le film ne perd jamais son rythme de croisière et enchaîne les séquences les plus insensées. Quant aux différents protagonistes, ils ne présentent aucun intérêt et sont de véritables caricatures ambulantes du jeune adulte prépubère.
Le film contient aussi quelques scènes musicales qui ne servent absolument à rien ! Par respect pour le cinéma, on évitera toute comparaison entre cette série Z et le classique de Joe Dante.
note: j'ai dit "non" !
Note nanardeuse: 17/20