Mes lectures du moment 38

Et oui, me revoilou. J’ai été absent pas mal de temps pour diverses raisons. Mais je ne suis pas mort et ce blog non plus. J’attendais juste d’avoir un peu de temps pour m’y atteler et le relancer sur de nouvelles bases (enfin pas trop mais sur des bases quand même).

Il est vrai aussi que les manga me prennent moins de temps car je diversifie mes activités. Et depuis la fermeture de mon fournisseur préféré, j’ai un peu accusé le coup. C’était mon refuge, mon sanctuaire et l’envie s’est un peu endormi en moi. Non, je n’abandonne pas les manga, ils représentent trop pour moi, mais le temps que je leur consacre est moindre, voilà tout.

Alors sans plus attendre, voilà un petit aperçu de mes dernières lectures. C’est parti mon kiki!

Ratman 7 : Shuto est mal parti. Le combat tourne à son désavantage et Shiki utilise ses pouvoirs pour mettre à mal notre héros. Malheureusement, les choses empirent quand Ratman décide de prendre le combat en main et emprisonne Shuto dans son esprit.

Ratman a été mon coup de coeur et il le reste. Les tomes sont un peu inégaux mais il y a quelque chose de frais dans cette histoire. Déjà, Shuto est un bon « petit » héros, doté d’un vrai caractère et de bons sentiments qu’il justifie parfaitement. Dans l’ensemble, je dirai que les personnages de Ratman sont le point de fort de la série. J’adore Mirea, Créa, sans parler des Jackys, vrais clowns. Et pour le scénario, il avance un peu mais sûrement. On commencer à entrevoir ce qui va se passer par la suite et on a envie de savoir. D’autant plus que l’armure présente des points qu’il faut élucider.

Ce 7ème annonce une histoire qui va déboucher sur une nouvelle trame. Ou plutôt, qui va vraiment développer le scénario. Comme souvent dans les tomes, la fin n’a rien à voir avec le reste mais ces petits HS mettent en avant une partie de la vie des héros, dont nous ignorons tout. Ca les rend plus touchant, plus humains et le histoires sont souvent très drôles. Ce n’est pas spécialement utile mais le côté « bonus » marche bien.

Dance in the Vampire Bund 14: Le face à face entre les deux Mina continue. Alors que celle aux pouvoirs sème le chaos dans son royaume, l’autre Mina, aidée par Akira et les soldats loup-garous, tentent de reprendre le pouvoir et de sauver ce qui peu l’être.

Manoeuvres politiques, batailles, secrets, voilà que tout semble retrouver sa place. Dans les précédents tomes, il y avait un certaine tension car on se demandait ce qui allait arriver, qui était ce double, qui était de quel coté? Les questions se levaient une par une. On sent presque la fin d’un arc pointer le bout de son nez. Bon, normalement, il devrait y avoir un autre arc (enfin, je crois) car il y a des points qui ne seront pas élucidé, notamment l’ennemi qui opère dans l’ombre et qui est responsable de tout ce bazar.

Hate de voir la suite pour voir les explications et le dénouement de tout ceci.

King’s Game 2 : L’histoire nous entraîne dans une classe de 32 élèves qui reçoivent un SMS leur demandant de compléter un gage. En cas de manquement, une punition leur est assignée. Si les premières demandes de ce King sont prises à la rigolade par ces élèves, les gages deviennent rapidement de plus en plus dérangeants, mettant à rude épreuve les limites de chacun et chacune. Malheureusement aucun échappatoire possible car en cas de faute, les élèves disparaissent littéralement de la société.

En voilà un manga qui en vaut la peine. J’y vois un mélange habile entre Battle Royale et Doubt. En effet, on assiste à un jeu grandeur nature d’un psychopathe qui s’éclate à faire souffrir ses petits camarades. Le côté donneur d’ordre dans l’ombre fait beaucoup penser aux munitions de Doubt ou Judge. Une menace planante, telle une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes. Les théories fusent, les réponses beaucoup moins. Comme souvent (et logiquement je dirai), les héros cherchent à savoir qui tire les ficèles mais se heurtent à l’intelligence du tueur.

Pour le côté Battle Royale, c’est pour les relations humaines. Que se passe-t-il quand les amitié de lycée sont face à la mort? Et bien, King’s Game y répond à sa façon et on retrouve beaucoup le panel qu’il y avait dans Battle Royale. Entre amitié pure, méfiance, coups bas, entraide, les personnages son mal menés et les choix sont plus que difficile. Sommes-nous réellement prêts à à tout faire pour survivre, y compris ce qui nous dégoute le plus? Là est toute la question.

King’s Game n’est pas un huit clos. Tout se passe en plein air mais l’intelligence du scénario ne fait aucun doute. Qui donc est le roi?