L’appelation “mademoiselle” ne devant bientôt plus être à l’ordre du jour, j’en profite encore autant que possible, moi qui aimais tant reprendre les gens qui m’appelaient “Madame”, ces inconscients. Bientôt je ne pourrai plus rien leur rétorquer : cédons donc pour cette fois-ci aux sirènes éphémères de la coquetterie.
Pour décompresser, mais aussi pour renouer avec les traditionnelles sorties dominicales, et enfin parce qu’on a tendance à oublier ce qu’on a pour se concentrer sur ce qu’on n’a pas, et qu’on aimerait avoir, ce week-end nous avons mis les balades à l’honneur.
Nous avons sillonné les routes, et (re)visité les points de vue de l’île.
Des cascades et bassins aigue-marine aux coulées volcaniques séchées, des vagues battant comme des cymbales sur les rochers aux niches de verdure arrosées par une pluie incessante, nous avons joué aux touristes, et pris plein de photos. Comme je suis partageuse en voici quelques unes, et il y en a même dans l’album de Styles (moins pour mes vêtements que pour le panorama, il est vrai).
Finalement, à quoi bon habiter une île si jolie, si c’est pour en oublier le plaisir de la redécouvrir ? s’est-on dit. Mademoiselle et son fiancé ont donc joué les touristes, appareil photo au poing, dans le Grand Sud : à la cascade Langevin et son bassin à l’eau ultra-fraîche, puis direction la route de Saint-Philippe et la coulée volcanique récente, où les fumerolles bordent la route.
On en est ressortis décompressés et vidés. Heureux.
Un bon augure pour commencer une autre semaine riche en activités… Car, non, je ne suis pas une feignasse patentée (si, un peu, mais pac trop cette fois-ci), puisque la semaine à venir s’annonce cruciale et de longue haleine, activités manuelles obligent.
A bientôt!