Antonio Galloni que nous connaissons depuis quelques lustres et qui a quitté ses fonctions chez Parker ne pouvant être réduit à n'être qu'un salarié (donc moins indépendant) de la nouvelle directrice madame Peretti-Brown de Singapore, ouvre son propre site payant lundi 20 mai.
On trouvera sa lettre d'annonce ICI .
Chez bibi, ce site bénéficie d'une ligne en haut proposant la traduction google. J'écris cela pour ceux qui ne sont pas familier avec la langue des Beatles. Pas terrible comme traduction, je le concède, mais ça va progresser fissa suite à ce que j'ai lu dans la presse informatique.
Un point intéressant : Antonio mettra en ligne ses anciens articles et, j'ose l'espérer, le contenu dense et combien intéressant de ses PIEDMONT REPORT, du temps où, seul, il avait créé ce pdf sur le pays des barolos, barbarescos et autres dolcetto.
Une belle occasion de vérifier avec nos topettes en cave si ce qu'il a écrit à l'époque se vérifie aujourd'hui :-)
Il proposera aussi des événements aux USA, à NYC (il vit dans l'Etat de NY) avec une expérience positive en la matière.
On sait qu'il traitera directement : la Côte Ouest des USA, la Champagne, la Bourgogne, l'Italie et très prochainement le bordelais où il ne va pas tarder à venir.
Probablement que par la suite, s'il trouve suffisamment de souscripteurs à son site, il pourra associer à son aventure d'autres critics de son niveau.
On a le droit ici en Europe d'être un peu jaloux du marché américain où il va trouver sans nul doute assez de "subscribers" pour lui permettre de bien vivre de son métier. Quand comprendrons-nous que c'est là un système permettant d'éviter le lancinant soupçon de copinage avec le monde de la production qui finance, subtilement, j'en conviens, la critique européenne ? Pourquoi ne ferions nous pas l'effort de consacrer aux journalistes majeurs européens l'équivalent de ce que nous payons pour quelques bouteilles ?
On connaît mon rêve : un site majeur où un Bettane et/ou Burtschy seraient "France", un Perrin, la Suisse, un Payne, l'Allemagne, un Masnaghetti l'Italie, etc…. Avec une traduction en mandarin simple pour qu'enfin, la bonne parole des vins européens soit portée là-bas par des européens, et pas seulement des britons ou des texans.
Va savoir, Charles !…
Bon : comme d'hab, on vous dira tout :-)
Antonio Galloni et son épouse à la DRC
Voir aussi son interview par Jean Jérôme Carre lors du dernier WWS où son séminaire avait surpris par la modestie et l'humilité de son approche du "journalisme vin". ICI