En bref, une excellente synthèse historique et technique sur le sujet, avec en plus des chefs-d'oeuvre de la gravure occidentale. Que demander de plus?
Un petit mot pour conseiller aux parisiens (et aux autres) d'aller voir l'exposition Goya graveur au Petit Palais, qui dure jusqu'au 8 juin prochain. Non seulement elle contient la plupart des chefs-d'oeuvre gravés de Goya (ses Caprices bien sûr, et ses séries sur les Désastres de la guerre et la Tauromachie), mais elle comprend également une partie sur l'apprentissage de Goya, qui s'entraîne à graver des copies de tableaux de Vélasquez et de Tiepolo, et une autre sur la réception de ses gravures de création en France, aux périodes romantique (Delacroix) et post-romantique (Redon). Ces deux extrémités de l'exposition permettent vraiment de remettre le travail de Goya en perspective, avec les artistes et graveurs qui l'ont précédé et qui l'ont suivi.
Parti pédagogique classique et "sans risque", mais très bien mené. Si vous avez toujours rêvé, également, de connaître la différence entre une eau-forte, une xylographie et une lithographie, une partie technique très bien faite est consacrée à ces problèmes, avec des exemples d'épreuves, où l'on se rend vraiment compte de l'importance du nombre de tirages dans le rendu final de l'image.
En bref, une excellente synthèse historique et technique sur le sujet, avec en plus des chefs-d'oeuvre de la gravure occidentale. Que demander de plus?
En bref, une excellente synthèse historique et technique sur le sujet, avec en plus des chefs-d'oeuvre de la gravure occidentale. Que demander de plus?