Le paludisme tue environ 700.000 personnes par an, principalement des enfants âgés de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Chaque année, des centaines de millions de personnes sont infectées par le parasite du paludisme, Plasmodium, transmis par les piqûres de moustiques. On estime que la moitié de population mondiale est à risque de contracter le paludisme, avec une concentration de la maladie dans les régions tropicales et subtropicales.
Le parasite, à l’intérieur du globule rouge, communique : De nombreuses expériences ont été répétées pour valider et comprendre cette communication entre parasites : Elle permet aux parasites de savoir combien d’autres parasites sont dans l’hôte humain et quel est le moment idéal pour activer des formes matures ayant les meilleures chances d’être transmises au moustique. Le parasite, à l’intérieur du globule rouge, communique en envoyant des petits paquets d’ADN à l’autre parasite durant le stade sanguin de l’infection. Le parasite signale ainsi quand il peut être retransmis à un moustique, c’est-à-dire sous une forme qui lui permette de vivre et de se reproduire dans le moustique pour être ensuite transmis par le moustique à un autre hôte humain.
C’est une voie possible pour de nouveaux médicaments ou vaccins antipaludiques. Pour les chercheurs, la prochaine étape sera d’identifier les molécules impliquées dans ce processus de signalisation et les moyens de bloquer ces réseaux et signaux de communication pour bloquer la transmission du paludisme de l’humain au moustique.
Source: Cell 15 May 2013 DOI: 10.1016/j.cell.2013.04.029 Cell-Cell Communication between Malaria-Infected Red Blood Cells via Exosome-like Vesicles(Vidéo@ Drew Berry, WEHI.TV, Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research : Evolution de l’infection chez un enfant humain, de la piqûre de moustique, à l’invasion des tissus cellulaires, y compris le foie et le sang).