1ère édition : 1872
Ma note:
Résumé :
Phileas Fogg, un gentleman anglais, fait un pari : celui de faire le tour du monde en 80 jours. Mais c’est sans compter sur les nombreuses péripéties et contretemps que lui et son domestique vont connaître durant leur périple.
Mon avis :
Je n’avais encore jamais lu un seul Jules Verne. La honte ! Il était donc temps de m’y mettre, car c’est quand même un précurseur de la SF ! Et je ne suis pas déçue par cet illustre visionnaire et talentueux conteur. Les aventures de Phileas Fogg sont rocambolesques, dépaysantes et pleines de surprises. Jules Verne décrit des personnages à la psychologie bien définie, Phileas Fogg est le type même de l’anglais excentrique et flegmatique, Passepartout est le français dégourdi, Fix le détective obstiné. Notre anglais “sans nerfs” tente de gagner le pari de parcourir le monde en 80 jours. Une occasion pour l’auteur de faire l’inventaire des moyens de transports de l’époque, alors en expansion, et d’ébaucher une peinture rapide de différentes cultures rencontrées par les protagonistes durant leur voyage. Chemin de fer, bateaux de commerce ou paquebot, traîneaux, éléphant, voitures, toutes les inventions de la révolution industrielle et les moyens plus classiques sont bons pour gagner le pari insolite et impossible. Fogg, imperturbable, suit son itinéraire avec conviction, tandis que de multiples contretemps vont jouer en sa défaveur, jusqu’à ce qu’il trouve une parade efficace, pour la plus grande stupéfaction de son fidèle Passepartout. Sauvetage d’une jeune hindoue sur le point d’être sacrifiée, attaque du train par les Sioux, Fogg pisté par Fix qui le prend pour un voleur, l’anglais parvient malgré tout à poursuivre sa route. C’est drôle, énergique, intelligent, agréable à lire.
“On ne connaissait à Phileas Fogg, ni femme ni enfants,- ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes -, ni parents ni amis, - ce qui est plus rare en vérité.”
“Passepartout eut comme une sensation d’humidité autour de la prunelle. Son maître avait fait un pas dans son cœur.”
“Quant à voir la ville il n’y pensait même pas, étant de cette race d’Anglais qui font visiter par leur domestique les pays qu’ils traversent.”