Ce bulletin n’est pas encore un retour au blog, mais ça viendra ! Juste pour dire que je vais mieux, mécaniquement et viscéralement, même si je ne suis pas complètement réparé. Et surtout pour remercier du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui ont pris de mes nouvelles, m’ont écrit, téléphoné ou rendu visite. Qu’on veuille bien me pardonner de n’avoir pu répondre individuellement à chaque message. Mais dans ces moments où l’on se retrouve à vau-l’au face à soi-même et à l’enveloppe malade où ce soi s’incarne, ces signes sont aussi précieux que des soins.
Je reviendrai donc bientôt à ma blogitude fondamentale. Mais différemment, en ouvrant d’autres voies que celles jusque là explorées, sans renoncer à l’essentiel : la poésie.
PS : La disparition d’Aimé Césaire m’a particulièrement ému et, sans vouloir donner dans le genre de l’oraison funèbre que je laisse aux officiels, j’aurais bien aimé lui rendre hommage en donnant à lire sa voix qui fut un viatique pour la négritude, la francophonie et même l’universel humain. Hélas, pas moyen de retrouver mes bouquins…
J’en suis donc réduit à renvoyer à la Poésie du samedi que je lui avais consacrée fin 2005, dans un contexte bien particulier… On pourra lire aussi cette chronique de Pierre Assouline.