#Hollande, le chef d’orchestre du Titanic

Histoire de permettre à Mélenchon de souffler un peu, suite aux nombreuses attaques ad hominem assez ignobles dont il a été victime dernièrement (qui vont jusqu’à le comparer à Hitler, alors que les médias se montrent bien plus complaisants, étrangement,  avec l’extrême droite), je propose une autre tête de turc à nos détracteurs au cerveau de moule version marinière.  J’ai nommé notre bon André Chassaigne. On ne pourra pas cette fois qualifier celui-ci d’extrémiste compte-tenu de son registre généralement plutôt bonhomme. C’est un gars que j’apprécie aussi tout particulièrement, notamment pour ses prises de position plutôt humanistes et avant-gardistes au PCF sur le dossier du nucléaire. Que nous dit-il à propos de François Hollande ? Écoutez -le :

A. Chassaigne ce matin sur LCI avec J. Arnaud
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Il compare donc François Hollande au "chef d’orchestre du Titanic" qui "continue à jouer sa musique alors que le navire va dans le roc"…  "Il trompe l’électeur" : "avant l’élection, c’était à gauche toute, et maintenant c’est: circulez, il n’y a rien à voir".

 "Les économistes sont de plus en plus nombreux à dire que cette politique-là ne peut pas donner de résultats et malheureusement il continue". "Il continue la même politique que celle qui était conduite par Nicolas Sarkozy," c’est-à-dire "une politique qui ne veut pas s’attaquer à ceux qui détiennent l’argent, le fric dans notre pays et ils font payer les plus modestes"…

"Dans ce pays, contrairement à ce qu’on dit, il y a de l’argent, il faut avoir le courage d’aller le chercher", a-t-il encore déclaré, en évoquant "ce que touchent les grands patrons", "les actionnaires, les paradis fiscaux, l’évasion fiscale".

"On soutient cette majorité quand les décisions vont dans le bon sens", a-t-il assuré, mais "c’est de plus en plus rare".

Évoquant le probable renvoi en commission à l’Assemblée, "pour des raisons obscures", de la proposition de loi communiste sur l’amnistie sociale (examinée jeudi dans l’hémicycle), M. Chassaigne y a vu "de la lâcheté", avec pour constat que "le Medef a un poids grandissant et arrive à faire valoir ses vues auprès du gouvernement".

Alors, au moment où vos claviers doivent crépiter je suppose pour nous sortir tout le bien que vous pensez invariablement,  et sans guère de sens critique, cette fois de sa conf de presse,  dont il est à parier qu’elle ne changera nullement la face du monde, qu’en pensez-vous, les blogueurs solfériniens :  heureux ?

Le peuple français, lui, pas vraiment. Surtout qu’à l’occasion de cette sortie attendue, il a de nouveau trahi nos espoirs, comme dab, d’un monde meilleur, puisqu’il a de nouveau promis qu’il allait falloir travailler plus longtemps… Jusqu’à la mort ?  Le Monsieur n’en est pas à une trahison de plus, manifestement. Jusqu’à quand devrons nous supporter pareille injure à nos valeurs de gauche et un tel mépris du peuple, producteur de richesses  ?