Le président russe Vladimir Putin s'est déclaré en faveur de l'utilisation du gaz dans les transports en Russie. Objectif visé : réduire à terme – toujours selon le président – les émissions de 2 à 3 fois, sachant que la Russie est le quatrième plus gros émetteur de gaz à effets de serre dans le monde.
L'intérêt économique
Mais ce ne sont pas que les préoccupations écologiques qui motivent ce choix. Une telle option aurait en effet pour conséquence non négligeable de requinquer quelque peu le géant national de l'Energie Gazprom, dont les bénéfices ont chuté de 10% en 2012, du fait de la faiblesse des prix du gaz et de l'effet des politiques d'austérité en Europe. D'une part le gaz est moins cher que l'essence ou le diesel. Mais de plus, sachant que 20% des ressources naturelles en gaz sont concentrées en Russie, opter pour le gaz donnerait un avantage compétitif non négligeable au pays, tout en diminuant sa dépendance énergétique au pétrole.
Les transports publics Le premier ministre Medvedev, a quant à lui appelé à plus d'utilisation du gaz dans les transports publics, arguant que la Russie ne pouvait pas se permettre d'ignorer la « tendance globale » qui prévalait dans le monde. Cette déclaration intervenait alors que Medvedev venait de signer en début de semaine un accord qui aura pour conséquence que 50% du parc de bus des plus grandes villes russes passeront dans un avenir proche au gaz naturel. L'exemple vient du voisin chinois : Avec 1,5 millions de véhicule roulant au gaz naturel en 2012 (presque 50% de plus qu'en 2011, la Chine a montré la voie, via un mécanisme d'incitations publiques...
http://in.reuters.com/article/2013/05/14/russia-gas-putin-idINL6N0DV4U120130514