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Un an au pouvoir : fiers d'être socialistes !

Publié le 16 mai 2013 par Letombe
Un an au pouvoir : fiers d'être socialistes !

La Fédération PS de l'Aisne a accueilli, lundi 6 mai à Château-Thierry, la députée des Hautes-Alpes et secrétaire nationale du PS à l'économie Karine Berger, pour un échange sur la politique économique du Gouvernement, un an après la victoire de François Hollande.

Le contexte extrêmement difficile peut entraîner certains militants vers le doute. Pourtant, Karine Berger a brillamment expliqué l'action du Gouvernement en matière économique. L'urgence, c'est de sauver ce blessé au bord de la route qu'est la France après dix années de pouvoir de droite. L'explosion de la dette et des déficits publics procède, a-t-elle rappelé, d'un choix idéologique délibéré de la part de la droite. Une fois le patient malade, rien de plus facile que de préconiser l'amputation du régime des retraites, de l'école, de la Sécurité sociale... C'est contre cela que la gauche se bat, et contre cela qu'elle a été élue.
Dès l'été 2012, les députés ont travaillé à positionner les premiers bandages de secours, pour stopper l'hémorragie des finances publiques. 10 milliards d'euros sur les grandes entreprises, pour aligner leur imposition réelle avec celle des TPE, et 10 milliards d'euros sur les ménages les plus riches ont été votés. La gauche a élargi l'assiette de l'impôt sur le revenu, de sorte que les produits du capital sont désormais taxés au même niveau que ceux du travail. Une revendication vieille de 20 ans !

Elle a aussi souligné l'importance de la politique européenne de François Hollande. En adoptant le Traité budgétaire européen, la France est restée dans le jeu et a conservé sa crédibilité. La pression mise par le Président depuis son accession au pouvoir a bousculé les dogmes. La Commission européenne a fini, la semaine dernière, par accorder à la France un délai supplémentaire de deux ans, autrement dit par assouplir son exigence d'austérité, dont elle a compris qu'elle ne conduirait qu'à l'impasse.

Autre point central, la loi bancaire, dont Karine Berger est rapporteure à l'Assemblée nationale. Elle a rappelé que le dispositif adopté pour séparer activités de spéculation et activités de dépôt était très ambitieux. La branche spéculative d'une banque doit être filialisée, dans un établissement qui ne soit pas dirigé par les mêmes personnes que la maison-mère, qui ne porte pas le même nom et qui n'ait avec la maison-mère aucun transfert de fonds, ni ascendant ni descendant. Le volet relatif aux paradis fiscaux a été musclé par les députés, qui ont obtenu que les banques soient obligées de publier le bilan de leurs activités dans l'ensemble des pays du monde, paradis fiscaux compris. Le projet de loi revient prochainement à l'Assemblée nationale. Le contexte récent conduira certainement à renforcer ce volet.
Enfin, la politique économique passe aussi par le marché du travail et la compétitivité des entreprises. L'Accord national interprofessionnel constitue une première en France, un pas salutaire vers une démocratie du dialogue social, respectueuse de ses corps intermédiaires. Le dispositif de chômage partiel contenu dans l'accord évitera les plans de licenciement lorsque les entreprises subiront des baisses temporaires d'activité. Un instrument essentiel pour lutter contre le chômage. Le crédit d'impôt compétitivité emploi constitue le coeur du Pacte de compétitivité, indispensable pour redresser les marges des entreprises françaises et leur redonner une chance dans la compétition internationale. Le contrat de génération arrive sur la table, avec un dispositif de financement du temps qu'un senior dans l'entreprise consacre à la formation d'un jeune appelé à le remplacer. Une très belle idée, qui remet du sens dans les relations de travail. Les emplois d'avenir, enfin, répondent à l'urgence pour stopper l'hémorragie des nouveaux chômeurs.

Cohérente, ambitieuse et de gauche : la politique du Gouvernement mérite d'être mieux défendue, d'abord par lui-même et par l'ensemble des parlementaires et élus de la majorité. Karine Berger a rappelé aux militants de l'Aisne le découpage temporel voulu par François Hollande : d'abord l'urgence des comptes publics, à remettre dans la bonne trajectoire, puis la redistribution. La première phase, difficile, se terminera prochainement. A nous de défendre ces choix, et à nous d'entretenir la foi dans notre Gouvernement, notre Président et surtout dans notre pays, qui bénéficie de formidables atouts !

Pierre Pichère

Secrétaire Fédéral à l'environnement et développement durable

Sylvain Logerot

Secrétaire Fédéral à la formation des militants et Université Populaire permanente

« Fiers de la 1ère année du quinquennat de François HOLLANDE, les Socialistes Axonais restent mobilisés dans la bataille pour l’Emploi. »

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