Gilles et ses camarades vont se remettre en question. Il y a ceux qui veulent suivre les mots d’ordre sans discuter du bien fonder des actions ou ceux comme Gilles gardant un regard plus nuancé sur les méthodes utilisées et leurs aboutissants.
Son amour de la peinture va permettre à Gilles d’avoir un regard distancé et ainsi ne pas tomber dans une religiosité aveugle, comme l’apologie de la révolution culturelle de Mao très à la mode chez les groupes gauchistes de l’époque.
Par ailleurs, Gilles fait remarquer que c’est le prolétariat qui doit être maître de ses actions ce qui contraste avec les conférences organisées où il en est absent. De même que les thématiques présentées, le combat des paysans laotiens notamment, sont très éloignées des préoccupations ouvrières.
Olivier Assayas revient sur cette période illusoire des années 70 à laquelle il a participé, avec une impression de gâchis.