Yes I am...

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"Une fois que vous comprenez que le chemin est le but et que vous êtes toujours sur la route, sans vous imposer d'objectif autre que profiter de sa beauté et sagesse, la vie cesse d'être une tâche et devient naturelle et simple, en soi, une extase." Si cette simple pensée indienne pouvait prévaloir sur l'obsession permanente de compétitivité, la société aurait réglé déjà bien des problèmes. Obama disait "yes I can !" Alors qu'attend-il pour amener le changement ? Pouvoir c'est d'abord être. Un foyer ne devrait avoir comme souci premier que son bien-être, qui ne peut exister sans autonomie. Dès lors qu'on s'assure de sa propre gestion alimentaire, ou qu'on y participe très localement, qu'on accorde une importance à produire une grande partie de son énergie et à en dépenser moins, qu'on s'accorde le temps de connaître la prévention basique de sa santé, n'a-t-on pas soulagé une grande partie de la pression financière qui impose son rythme de travail, de maladies, de frustrations, d'endettement et de désillusions ? Vivre comme une facture sur pattes indique certainement qu'on n'ait toujours pas pris ce temps à la réflexion. Je peux produire mon énergie. Je peux participer à mon alimentation, saine et locale. Je peux vivre plus simplement. Je peux être bien plutôt que rêver d'être ceci. De petites pensées qui font un chemin déjà plus serein.