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Il paraîtrait...

Publié le 16 mai 2013 par Ericguillotte
jeudi 16 mai 2013

- que d’après une étude bretonne, porter une guitare, sans même en jouer, serait une arme de séduction efficace auprès des femmes, bien plus que le fait de porter un sac de sport. Après les études américaines et japonaises, nous voilà avec des études bretonnes ! A quand les crêpes américaines et le cidre japonais ? Et faut-il, après s’être armé d’une guitare, ne tenter de séduire que des femmes bretonnes ? A quoi les repère-t-on ? Aux cheveux mouillés et ébouriffés par le vent et la pluie ? Ou simplement au fait qu’elles vont hurler à la fin de cette chronique ? Si on savait la fin au début, il n’y aurait plus besoin de fin, il n’y aurait que des débuts, qui n’en finiraient plus, non ?
- que Paul T. Williams, chercheur de son état, a utilisé le même groupe de données pour publier deux conclusions opposées. Voilà qui est bien, honnête, et remet la subjectivité à sa place, en haut du podium de la pile du sommet. Première conclusion, les personnes ayant l’habitude de courir prennent moins de poids que celles qui marchent. Courons, donc. Deuxième conclusion, la course n’est pas meilleure que la marche en termes de prévention de l’hypertension, du cholestérol, du diabète et des cardiopathies coronariennes. Alors marchons. Quoi qu’il en soit, ça dépend. De soi, de ce qu’on mange, de ce qu’on fait, de comment on le fait, de notre patrimoine génétique, de notre programmation interne en somme, qu’on ne connaît qu’avec le temps qui vient. Si on savait la fin au début, il n’y aurait plus de fin, il n’y aurait que des débuts, qui n’en finiraient plus, non ?
- qu’une nouvelle étude révèle que le suicide est de moins en moins lié à la profession, mais de plus en plus au niveau social. Au début des années 1980, les dentistes, docteurs, pharmaciens, vétérinaires ou paysans étaient dans le top 15 des professions avec le plus haut taux de suicide, mais ils ont été remplacées par les métiers manuels comme mineur, constructeur, laveur de vitres, plaquiste ou éboueur. Pensons comme des parents, pensons orientation scolaire, ou orientation professionnelle personnelle si on veut changer de métier. Qu’en sera-t-il dans quelques années ? Quel métier choisir pour le futur si on veut vraiment être sûr d’avoir envie de se suicider ? Les données changeront-elles encore ? Si on savait la fin au début, il n’y aurait plus la même fin, il n’y aurait que des débuts, qui n’en finiraient plus, non ?


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