Harrison Barnes, le déclic ?

Publié le 15 mai 2013 par Insidebasket @insidebasket

Hier soir, la traction arrière des Warriors était aux abonnés absents. C'est rare cette saison, mais ce fut surtout l'occasion pour Harrison Barnes de se montrer. Malgré la défaite, c'est au moins une source de satisfaction en plus des bonnes performances de Carl Landry et Jarret Jack : il devient le premier rookie depuis Tim Duncan à enchaîner 2 matchs de play-off consécutifs avec au moins 25 points au compteur.

Tout sauf un hasard, Barnes faisant partie des meilleurs jeunes du pays (il n'a que 20ans pour rappel ) et étant attendu depuis plusieurs années déjà comme un futur grand de la ligue. Meilleur lycéen en 2010, MVP côté Ouest au Mc'Donalds All-American Team, meilleur joueur du Jordan Brand Classic, ... Ses deux années universitaires sont en-dessous des attentes placées en lui mais malgré les critiques, Golden State lui réserve son 7e spot de la draft 2012 por combler son manque à l'aile.

Après une première saison qui l'a vu débuter les 81 matchs qu'il a disputé, ses moyennes plus que correctes (9pts, 4rbds en 25min ) lui ouvrent les portes de la All-Rookie first team. Mais en post-season, son impact va encore grandir notamment depuis la blessure de David Lee, son temps de jeu grimpant à presque 40 min/match. Il les a jusque-là parfaitement mises à profit, prenant ses responsabilités à plusieurs reprises, et scorant pour combler les maladresses inhabituelles de ses coéquipiers Stephen Curry et Klay Thompson.

Près de 19 points en moyenne sur la série face aux Spurs, malgré un décalage par séquence au poste 4, on peut se demander ce que nous réserve à l'avenir ce joueur imprévisble et spectaculaire (cf son dunk monstrueux sur Nikola Pekovic), capable de prendre feu à tout moment et de s'éteindre complétement le match suivant. Une chose est sûre, il ne nous a pour l'instant laisser entrevoir qu'une partie de son immense talent de scoreur, qui sera un facteur de la réussite de la franchise d'Oakland dans les mois et les années à venir. Alors, simple coup de chaud où début d'une carrière étincelante ?

Bonus : Le dunk de l'année by Harrison Barnes