Ma tablette est une conne, ma tablette ne me quitte plus. Ma tablette m’accompagne toute la journée et jusqu’au bout de la nuit. Ma tablette je la loge dans mon sac, elle bat ma hanche alors que je bats le pavé.
Ma tablette est mon lien avec mes amis, celle de ma vie réelle et ma virtuelle, qui n’en est pas moins vraie.
Ma tablette est devenue la concurrente de mon ordinateur et de mon appareil photos. Je lis, joue, m’amuse et j’écris aussi. Une idée, une phrase, un titre qui m’apparaît intéressant, que je sais fugace, des mots des paroles dont la nature est de s’envoler, traversent mon esprit je dégaine ma tablette et les y emprisonne.
Mais ma tablette est une conne à l’intelligence artificielle, une traîtresse, qui modifie mes écrits. Un censeur au vocabulaire limité, qui ne reconnaissant pas un mot, prend la décision d’en modifier d’autorité l’orthographe sans même me consulter.
Alors moi qui tape au kilomètre et de deux doigts, qui suis plutôt naïve et consciente, j’écris et publie sans vérifier. C’est ainsi qu’il y a peu vous avez pu lire un article titré "On ne nous prendrait pas un peu pour des connues", qui m’a fait monter le rouge aux joues.
Et c’est qui, qui est passée pour une conne ? P… De tablette !
Classé dans:humeur