Ce calendrier vaccinal simplifié qui vise à augmenter le taux de couverture en devenant plus facile à mémoriser pour les parents, les patients et les professionnels de santé et avec le strict nombre d’injections nécessaires à une bonne protection, diminue en particulier le nombre d’injections chez les nourrissons.
L’étude a pris en compte plusieurs hypothèses, en supposant que tous les prescripteurs appliquent sans délai le nouveau calendrier à partir de mai 2013, que les prix des vaccins ne variaient pas et que les taux de couverture 2012 restaient constants.
· 30,5 millions d’euros d’économies sont estimées pour les nourrissons, résultant principalement de la simplification du schéma de vaccination pour l’ensemble des vaccins diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, haemophilus influenzae B, hépatite B.
· 33 millions d’euros d’économies sont estimées pour les adultes, avec lepassage d’une vaccination de rappel tous les 10 ans sans âge fixe à une vaccination à âge fixe tous les 20 ans.
· L’économie réalisée sur la population des enfants et adolescents de 6 à 18 ans est la plus faible
(2,6millions d’euros) : La suppression du rappel à 16 et 18 ans de la vaccination DTCaPolio à 6 ans étant partiellement compensée par l’institution du dTcaPolio à 13 ans.
Le vaccin anti‐HPV contre le cancer du col de l’utérus a été exclu de ces estimations, compte-tenu de l’incertitude sur le suivi de la recommandation qui abaisse à 11 ans l’âge de la vaccination. L’amélioration de la couverture vaccinale pourrait donc fournir un bon exemple de gains de productivité dans la santé publique, conclut l’étude.
Source: Communiqué IMS Health