Qui se cache derrière le loup rouge sang de Red Wolves ? Pour en savoir plus, Union Street est parti à la rencontre des créateurs du site et ce dans leurs bureaux. Direction le 8ème arrondissement à Paris pour un entretien particulier, avec une équipe particulière, tatouée et décontractée. Focus sur une bande de potes qui a monté un projet béton, à suivre de près.
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« Red Wolves »
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Union Street : Peux tu nous parler un peu du projet, quand l’as tu crée ? Vous êtes plusieurs à avoir participé à l’élaboration de celui-ci ?
RW : J’ai commencé ce site seul, puis Haribow m’a aidé et d’autres ont rejoint le projet, ici (dans les bureaux), nous sommes 5, mais on bosse avec d’autres freelances. Le site à trois, quatre mois seulement. Pour l’instant, c’est le lancement, on est en « gestation ».
US : En quoi cela consiste plus exactement ? En fait, c’est une sorte de galerie, en ligne ?
RW : A la base le but etait de supprimer les intermédiaires entre les artistes et les clients et que mes amis et les amis de mes amis puissent profiter d’un portfolio et boutique en ligne.
US : Tu as créé ce site pour permettre aux artistes d’avoir plus de visibilité ?
RW : Oui, à la base c’était pour avoir une vitrine légale. Nous sommes tous plus ou moins graffeurs. L’idée était de présenter autre chose : photographie, illustrations…
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« Une sorte de vitrine légale »
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US : D’après toi, l’impact est plus grand avec un site comme celui-ci plutôt qu’avec un portfolio ou un website que l’artiste seul aurait créé ?
RW : Voilà, exactement. Le mieux c’était de rapatrier tout le monde. Le fait qu’il y est plus de monde, cela permet plus de traffic, d’avoir un maximum de visites. On profite tous de la notoriété de chacun, car forcément il y en a de plus connus que d’autres. Pour l’instant, on a rentré 20 personnes, mais j’ai encore 5 inscrits à rentrer. Et tout le reste !
US : En tant qu’artiste, c’est le genre de plateforme sur laquelle tu aimerais figurer ?
RW : Oui, à l’heure actuelle, il y a plein de sites communautaires, mais finalement, tu es perdu dans la masse de dessinateurs, etc. Donc on a préféré rester « entre nous ».
US : J’imagine qu’il faut t’adresser une demande pour figurer sur le site, comment tu choisis les artistes que tu décides d’héberger, est ce qu’il y a des critères de sélection particuliers ?
RW : A la base nous sommes tous amis sur Red Wolves, ce n’est pas un site ouvert au public. Il suffit de nous envoyer une demande, par le biais d’une connaissance commune. On veut vraiment que cela reste quelque chose de qualité.
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« On veut vraiment que cela reste quelque chose de qualité »
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US : Photographes, graphistes, illustrateurs, c’est important de rester hétéroclite ? De brasser tous les genres ?
RW : A la base, nous sommes tous des artistes, au fur et à mesure avec les copains des copains, ça s’élargit. On est absolument pas fermé, il faut simplement qu’il y ait un minimum de niveau ! Par exemple, on a un pote qui fait un peu de custom moto, même si ça n’a pas vraiment de rapport, ça reste compatible avec l’esprit de Red Wolves.
US : Ce genre de sites existent déjà, arrête-moi si je me trompe et c’est sûrement le cas, mais le plus de Red Wolves c’est la vente en ligne d’impressions ou de photos, non ?
RW : Oui, c’est vraiment un plus. Et surtout, on ne marge pas sur les artistes qui sont chez nous, on ne prend pas de commissions, même pas un euro, et c’est vraiment ce qui nous intéresse. Pour l’instant, l’impression est à la charge de l’artiste, mais ça changera peut-être si cela prend. On va essayer de bosser sur des partenariats d’ici peu.
US : Quelle suite aimerais-tu donner à tout ça ?
RW : Pour l’instant, on a 500 visites par jour. Les gens restent 6 minutes en moyenne. Ca marche de mieux en mieux. On a un projet d’exposition commune pour le mois de septembre, car pour l’instant, à part les apéros communs… (Rires) C’est le but, une fois que j’aurais rentré tous les nouveaux membres, je pense qu’on va sérieusement se poser la question de l’exposition.
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