Bordeaux-Evian TG sera donc l’affiche de la finale de la Coupe de France, le 31 mai prochain. Les Girondins ont validé leur ticket ce mardi soir en allant s’imposer sur le terrain de Troyes (1-2). Le club au scapulaire, englué dans le ventre mou du Championnat, aura donc l’occasion de finir la saison sur une bonne note.
Sans briller, Bordeaux a assuré l’essentiel. En tirant son épingle du jeu ce mardi soir en demi-finale de la Coupe de France (1-2), le club au scapulaire s’est offert l’opportunité de disputer la finale. Pourtant très rapidement menés au score après le lancement des hostilités signé Bahebeck (1-0, 7ème), les hommes de Francis Gillot ont su revenir dans la course au meilleur moment, juste avant la pause. Sur un service de Mariano côté droit, c’est Cheick Diabaté qui a remis les pendules à l’heure en trompant la vigilance du portier de l’Estac (1-1, 41ème).
Bréchet punit les siens
Si les Girondins ont par la suite pris l’ascendant sur leurs adversaire sur le terrain du Stade de l’Aube, il leur aura fallu un coup de pouce aussi précieux que malheureux pour matérialiser cet avantage au tableau d’affichage. Sous la pression relative de Diabate, Jérémie Bréchet s’en est allé tromper son propre gardien d’un pointu du gauche (1-2, 63ème). Suffisant pour plomber ses coéquipiers qui quittent la compétition aux portes de la finale.
Côté bordelais, on se réjouit de refouler la pelouse du Stade de France, quatre ans après avoir perdu la Coupe de la Ligue aux dépens de l’OM. « C’est un scénario à la bordelaise. On a souvent été mené mais on a eu les forces nécessaires pour revenir à chaque fois. Il faut féliciter tout le monde car on a fait les efforts ensemble, donc bravo. Maintenant il faut la gagner. La finale sera encore plus importante pour le club », s’est exprimé Benoît Trémoulinas après la rencontre, au micro d’Eurosport. Les coéquipiers de Ludovic Obraniak auront néanmoins fort à faire face à l’ETG s’ils veulent soulever le trophée.
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