Dans Le bateau ivre, Rimbaud utilisait le mot « vomissures », rompant résolument avec des codes poétiques en vertu desquels le vocabulaire lui-même était censé préserver une certaine hauteur de vue. On sait ce que la postérité a fait de Rimbaud. Et, du même coup, des codes poétiques. Son seau plein de vomi à la main, titubant de faiblesse, Alain Borer vient de faire la même chose dans le registre du récit de voyage.
Dans Le bateau ivre, Rimbaud utilisait le mot « vomissures », rompant résolument avec des codes poétiques en vertu desquels le vocabulaire lui-même était censé préserver une certaine hauteur de vue. On sait ce que la postérité a fait de Rimbaud. Et, du même coup, des codes poétiques. Son seau plein de vomi à la main, titubant de faiblesse, Alain Borer vient de faire la même chose dans le registre du récit de voyage.