Les dérives de la Justice sur les attouchements dans le métro, au Japon

C’est par le biais du site japonais Livedoor que nous découvrons les dérives de sanction à l’encontre des hommes qui pelotent les femmes dans le métro, au Japon !

Au Japon, les hommes qui caressent des femmes dans les transports en commun sont appelés, Chikan. Il existe même des forums spécialisés dans ce domaine où des femmes font appellent à des Chikan. Mais la société japonaise rejette fermement ce type de pratique jusqu’à exclure socialement les coupables.

Cependant, en cas d’heure de pointe, qu’arrive t-il lorsque vous êtes accusé à tort d’attouchement ?

Suite à plusieurs procès ces dernières années, l’avocat Takashi Nozawa, spécialisé dans les attouchements, révèle :

« Dans 99,9% des accusations de ce type, vous serez jugé coupable devant les tribunaux donc si vous le pouvez, fuyez les lieux le plus vite possible. »

En effet, quand vous êtes accusé, ce n’est pas à la « victime » de prouver que vous l’avez touché mais à l’accusé de prouver qu’il ne l’a pas fait. Ce qui conduit à 99,9% des cas à la prison ou être enregistré comme délinquant sexuel.

De plus, avant le procès, il peut s’écouler plusieurs mois, et dans ce cas, il est impossible à l’homme de reprendre son travail avant d’avoir été « blanchi ».

Si ce système permet effectivement de punir sévèrement les coupables, en cas de fausses accusations, il n’y a aucune justice. Et malheureusement, des femmes n’hésitent pas à accuser des hommes innocents pour diverses raisons, au Japon.

Si vous ne pouvez pas fuir les lieux, l’avocat préconise :

• Tenez tête à la femme qui vous accuse et montrez bien que vous êtes en colère/indigné par de telles accusations même si une autre personne vient soutenir les propos de la victime
• Surtout ne pas rester silencieux à l’arrivée des policiers. Exprimez-vous et faites tout pour ne pas les suivre au commissariat (sinon c’est la détention de 1 semaine à 10 jours extensible jusqu’à 23 jours supplémentaires)
• N’hésitez pas à proposer des excuses à la victime si cela vous évite d’aller au poste de police
• Quand vous êtes au poste de police, demandez immédiatement un avocat (qui s’occupera de préparer votre défense, prévenir votre famille qui pourra contacter votre employeur sur le fait que vous êtes tombé malade, etc…)
• Dans la plupart des cas, l’avocat peut trouver un accord à l’amiable avec la victime (argent)

Vidéo Yowai Mushi qui traite justement d’exclusion sociale et de fausse accusation d’attouchement :

source : livedoor