Autant l'annoncer tout de suite, la vie conjugale selon ce roman de Tahar Ben Jelloun n'est pas rose. On y cherche le bonheur.
La vie conjugale du peintre et de sa femme nous est racontée par les deux protagonistes. Le peintre commence. Il est resté paralysé suite à un AVC. Il s'agace de ce corps devenu lourd et rumine son passé, notamment sa vie conjugale avec une femme qu'il dit adorer même s'il la trompe, travaille beaucoup et lui parle peu. Il contemple la déchéance de ce mariage.
Amina prend ensuite la parole et livre sa version des faits. Enfant adoptée, elle vit dans le ressentiment. Elle est jalouse et violente dans ses propos et ses actes. L'aime-t-elle encore, ce peintre bloqué en fauteuil ? Peut-elle lui pardonner ses écarts ? C'est tout l'enjeu de cette seconde partie.
Un roman dur sur le mariage, sur l'usure et le désamour... Brr...!
Heureusement que le style reste sympa parce que le thème ne m'a pas emballée.