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Vile Imbeciles – D is for W

Par Darkstein

Ce que nous font faire les déambulations sonores quand même… Attristé par le split et le silence des Eighties Matchbox B-Line Disaster (mais, que lis-je, ils se seraient reformés et prêts à de nouveaux méfaits pour les mois à venir ?), je tombe sur l’information que Andy Huxley, le guitariste décérébré des "80′s…" disposait d’une autre échappatoire à sa folie, lesdits Vile Imbeciles, produisant un son estampillé death-jazz funk metal alternative psycho goth-billy Post-rock (et l’on conservera cette dernière appellation qui veut tout dire et ne rien dire au final).

D is for W est leur 3e/4e méfait (selon que l’on compte ou non expérimentations EP, etc.) et que dire ? Si les trois premiers titres s’enchaînent à tel point que l’on croit écouter le même extrait, un break à partir de apathetic innocence nous signale que, non, on n’est pas dans un delirium à la Mike Patton (quoi que, d’après sources, le susnommé mini-album death-jazz durerait 30 min. !). Qu’est-ce donc que cet osni (objet sonore non identifié) finalement ? Un condensé des "80′s…" sur la brèche, toujours sur le tarmac, jamais décollant, mais en tension (même si Bertie lean prend les escaliers). Folie sous-jacente, du Cure de psychopathe, de l’anti-punk, bref un truc pas très recommandable, donc indispensable.



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