Il sait aussi que les parties de gauche et de droite ne feront que se renvoyer la balle, il sait que la presse, les médias, les tweets, les unes seront nombreuses. Sauron le sait. Il sait que c’est l’occasion de prendre avec lui des âmes vides et sans repères. Sauron aime l’extrême, il l’est lui-même.
Au loin Frodon s’agite, il est seul, il n’avait pas imaginé un rassemblement aussi vaste, et ici surtout. Frodon éternel utopiste, démocrate, libertaire va tout perdre une nouvelle fois.
Au loin Sauron déclenche l’attaque, la foule, la haine, les cris, la violence, cette violence qui attise les sens, Sauron en utilise le message, il le sait et il le fera. Il sait surtout que ce n’est que le début, que c’est juste une petite victoire, juste un minuscule championnat, il compte bien un jour utiliser la Ligue des Champions pour faire de Paris une véritable ville du Mordor… et par les urnes un jour.
Je ne le souhaite pas, je ne l’espère pas, je ne le veux pas.