Un titre qui pourrait résumer la saga entière ; enfin, on retrouve l’esprit déglingué du début de série. Désormais les ennemis du Goon et de Frankie ne sont plus les cohortes de morts-vivants du Prêtre Zombie déchu ou les entités maléfiques du Labrazzio revenu des enfers, mais une pléthores de décérébrés et débiles lâchés dans les rues de sa ville. Les clodos de la jungle clodo, des erreurs de la nature, des vampires scintillants et des jeunes filles prépubères ou des playmates vénales, tout cela sent bon le délire visuel et le grand n’importe quoi qui manquait aux derniers épisodes, plus axés sur l’impuissance du colosse face à son plus grand ennemi, son amour perdu. Chinatown est loin derrière, et même si, l’air de rien, une douce brise de terreur (un nouveau départ pour la série) vient souffler au milieu d’un récit, l’ensemble reste léger comme un pudding de viande avariée. Miam.