Dorénavant, il y a infiniment plus de révolution dans la publicité que dans l’art : c’est le capitalisme artiste qui peut revendiquer de « changer le monde » et non plus l’art d’avant-garde. A l’âge hypermoderne, ce sont certains artistes eux-mêmes qui deviennent des opérateurs de croisements transesthétiques entre le monde de l’entreprise et celui de l’art.
La preuve avec le dernier film de Jeff Burton pour la marque Céline. Le réalisateur signe ici un instant d’art purement poétique. Une parenthèse onirique produite par Psycho sur une musique d’Ariel Pink (Life in LA).