Deux ans plus tard, rien n’a changé. Au contraire, la situation continue d’empirer. Pourtant, tout le monde semble faire comme si de rien n’était…
156,9 % du PIB en 2012
Ces deux opérations ont réduit la dette du pays à 156,9 % du produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre un pic de 170,3 % en 2011. Mais, selon les estimations, la dette pourrait s'envoler à 190 % du PIB en 2014, si rien n'est fait. Or, selon l'accord conclu lors du sommet européen de novembre, la dette grecque doit être ramenée à 124 % du PIB en 2020.
Face à ce constat, l’État grec tente de trouver des solutions. Il espère parvenir à un excédent budgétaire primaire, c'est-à-dire hors service de la dette, en 2013 pour justifier à terme une nouvelle restructuration de sa dette. Le FMI a exclu jeudi toute discussion sur un nouvel allégement de la dette grecque pour le moment et précisé que la nouvelle tranche d'aide au pays devrait être versée début juin.