Le socialisme a pour conséquence de tout niveler par le bas,
en particulier l’éducation. La concurrence, la reconnaissance, la performance,
etc. sont toutes des notions évacuées de notre système d’éducation sous
prétexte qu’elles risquent de stigmatiser les enfants moins talentueux.
Si on a l’audace de dénoncer ce système qui condamne la
société à la pauvreté, intellectuelle et économique, les gauchistes nous
servent leur argument matraque : l’argent ne fait pas le bonheur. Cette
croyance a été popularisée dans les années 70 par le paradoxe d’Easterlin. Les
recherches de cet économiste concluaient qu’il n’y avait pas de relation de
cause à effet entre revenu et bonheur. L’ex-ministre
du bonheur, Raymond Bachand, un pur produit des années 70, a utilisé cet
argument pour nous convaincre de le laisser piger toujours plus profondément
dans nos poches.
Depuis la publication des travaux d’Easterlin en 1974, la
pensée des économistes a évolué. Les recherches tentent de démontrer qu’au-delà
d’un certain niveau de revenu, plus d’argent ne résulte pas en plus de bonheur.
Plus récemment, les
recherches des économistes Betsey Stevenson et Justin Wolfers, remettent en
question la croyance selon laquelle l’argent ne ferait pas le bonheur. En
utilisant les données d’un sondage Gallup mondial, où les participants devaient
identifier sur une échelle de 0 à 10 le niveau représentant leur idéal de vie
et leur revenu, ils ont découvert que tous les répondants affirmaient qu’un
revenu plus élevé améliorerait leur niveau de satisfaction, donc de bonheur. Ce
qui est encore plus significatif, la relation entre revenu et bonheur demeure
la même lorsque les revenus augmentent. Passer de riche à plus riche augmente
autant le niveau de bonheur que de passer de pauvre à moins pauvre.
Les politiciens prétendent avoir à cœur notre bien-être. Je
leur suggère donc de réduire les impôts et les taxes, car contrairement à la
croyance populaire, l’argent fait le Bonheur.
Source : The Economist