Les personnes les plus exposées sur le Net ont toutes fait l’expérience de googliser leur nom et de voir arriver dans les premières références un site qui relate un évènement peu glorieux ou un propos qui ne nous plaît guère. Le fait est que tout le monde peut dire ce qu’il veut sur le web et quand cela nous concerne de manière négative, nous voilà collé avec un site qui pollue notre image. Comment s’en débarrasser devient une obsession.
Pour pallier ce désagrément des sociétés de « Management de Réputation » prennent les choses en main. Soit les propos sont infamants et elles demandent officiellement à l’hébergeur de retirer ces pages web. Soit les informations sont juste critiques, pas très agréables mais la loi n’a pas de prise dans ce cas. Elles optent pour le plan B. Elles vont générer des « bonnes pages web » c'est-à-dire des pages qui parlent de vous en termes flatteurs et positifs de manière à faire reculer ces vilaines références dans la liste, car chacun sait que passée la 3ème page de Google on ne regarde plus.
Google ne peut intervenir contre ses manipulations techniques car si la charte interdit les propos diffamatoires, elle n’interdit en rien les contenus positifs.
La facture est plus ou moins lourde, à partir de 1500 euros on peut avoir un vrai service de nettoyage et ensuite on peut prendre un abonnement pour assurer la surveillance.
L’autre solution proposée par l’industrie du control de l’image de soi c’est d’anticiper. Se construire une image online très forte, un « mur de contenus positifs » de sorte que si un contenu désobligeant apparaît il ne pourra pas s’infiltrer dans les premières pages. Dans les deux cas, il vous faudra faire appel à des spécialistes.