C’est désormais officiel, YouTube vient en effet d’annoncer son bouquet de chaînes par abonnement, comme c’était prévu depuis quelques semaines maintenant. Au total, ce sont une cinquantaine de chaînes payantes qui verront le jour, dont une partie accessible depuis la France.
Après que YouTube a lancé en 2011 des chaînes thématiques gratuites, le géant d’internet (qui appartient à Google donc) confirme le lancement d'un bouquet de chaînes payantes. Et se pose clairement en concurrent direct des diffuseurs traditionnels.
En effet, il y aura cinquante chaînes disponibles à partir de 1,49 euro par mois.
"Nous lançons un programme pilote pour un petit groupe de partenaires qui proposeront des chaînes payantes sur YouTube avec des frais d'abonnement démarrant à 0,99 dollar par mois", a annoncé YouTube dans un message publié sur son blog officiel.
On aura ainsi accès à 53 chaînes thématiques (sport, animaux de compagnie, cuisine, voyage, documentaires, dessins animés, films d'horreur, émissions judiciaires, séries télévisées britanniques). Mais les prix varieront toutefois énormément, selon le type de TV proposé.
En effet, si le prix d'appel (pour une chaîne) est de 99 cents, l'essentiel du bouquet nous dit-on, sera facturé entre 1,99 ou 2,99 dollars par mois. Et même carrément 6,99 dollars Pour tâter le terrain, sachez que chaque chaîne offre un essai gratuit de 14 jours, et propose des tarifs réduits en cas d'engagement pour un an.
Selon YouTube, "L'une des demandes les plus fréquentes des créateurs est d'avoir davantage de flexibilité pour monétiser et distribuer leur contenu". La plateforme vidéo veut désormais une monétisation autre que la publicité, qui a aussi ses limites. Avec son milliard d’utilisateurs, gageons qu’une partie sera amené à s’abonner.
En effet, selon le Financial Times, la publicité a connu une forte croissance sur YouTube, mais n’est pas encore suffisante pour concurrencer les budgets de la télévision.
Avec 4,14 milliards de dollars prévus pour 2013 (en hausse par rapport aux 2,93 milliards de 2012), elle ne représente que 2,4% des dépenses globales, selon eMarketer.