Synopsis : Lorsque Ben intègre le lycée Saint Mary, il hérite d'une mystérieuse boîte du 18ème siècle laissée par son père. Alors que les morts se multiplient, Ben réalise que les ténèbres se referment autour de lui : l'esprit enfermé dans la boîte a décidé de se venger...
L'avis de Block : Le
slasher est un genre cinématographique tellement éculé que pour en réaliser un aujourd'hui, il faut être soit très talentueux (comme Wes Craven ou Alexandre Aja, qui maîtrisent parfaitement les codes du genre), soit complètement inconscient. L'auteur de "The Curse" ("Needle" en version originale, plus logique), l'Australien John V. Soto, se range hélas dans la seconde catégorie.Commençons par un (le ?) point positif, qui réside dans une idée de départ assez rigolote : à l'aide d'un objet magique et d'aiguilles (d'où "Needles"...), le psychopathe trucide tranquillement ses victimes de chez lui, sans avoir de contact avec celles-ci. Pour le reste, "The Curse" se vautre dans les clichés du genre, sans apporter une once d'originalité ou de personnalité. Au menu : personnages transparents, voire antipathiques, acteurs en roue libre, tension inexistante, meurtres insipides, le tout porté par un rythme digne d'une partie de belote dans une maison de retraite. Les cadavres s'empilent sous nos yeux incrédules, pendant que l'on tente d'évaluer combien de temps sera nécessaire au tueur pour décimer le reste des personnages, à côté desquels les Anges de la télé-réalité passeraient d'ailleurs presque pour des lauréats du prix Nobel.Le film n'est pas assez malsain pour être terrifiant ; pas assez
gore pour servir d'exutoire bourrin ; pas assez drôle pour être un
pop-corn movie divertissant ; même pas assez mauvais pour servir de nanar à voir au 66e degré. En définitive, il n'y a qu'une seule façon d'apprécier "The Curse", c'est de le voir en mode
Mon premier slasher :si vous n'êtes pas familier de ce genre cinématographique, vous frissonnerez peut-être. Un peu. La seule malédiction de "The Curse" est celle d'être un de ces films génériques et sans âme, destinés à remplir les bacs des revendeurs de DVDs d'occasion.