Glee [4x 22]

Publié le 13 mai 2013 par Lulla

All Or Nothing (Season Finale) // 5 920 000 tlsp.

 

   Dites, quelqu'un chez la FOX a oublié de prévenir Ryan Murphy et son équipe qu'il n'y avait pas 23 épisodes à la saison 4 de Glee mais 22 ? Non parce que ce final passerait presque pour un épisode lambda, avec ou sans les Regionals d'ailleurs. Les scénaristes ont surtout misé sur des personnages qui nous importent peu ou plus, il faut dire. Ca n'aide pas pour se sentir impliqué dans ce qui se passe. C'est ainsi que Mr Shue et Emma se marient enfin. Ca nous aurait fait plaisir à une époque, ça nous aurait même ému, mais aujourd'hui on s'en contrefout qu'ils soient ensemble ou séparés, concubins ou mariés, pourvu qu'ils nous fichent la paix ! L'échange des voeux ne m'a pas touché une seule seconde. Les discours étaient hyper bateau et le gros rire de Shue, ridicule. Puis je suis déçu, il n'a même pas fait le poirier pour l'occasion ! Je ne rélèverai pas le fait qu'ils n'ont absolument aucune vie sociale en dehors de Glee Club, ni parents ni amis. Ce qui les rend profondément antipathiques, soyons francs. Dans le genre "ça a duré trop longtemps pour que l'on s'y intéresse encore" : la storyline de Ryder et, évidemment, Unique. On avait compris depuis bien longtemps qu'il ne pouvait s'agir que de lui/elle, et la tentative de nous faire croire que c'était Marley a eu au moins le mérite de nous divertir dix secondes. La réaction de Ryder aurait dû être plus violente pour marquer un peu les esprits. Là, on n'arrive pas à avoir de peine pour Unique, parce que les auteurs ne lui accordent que le temps de la révélation pour s'exprimer, et on ne ressent rien non plus vis à vis de Ryder puisque l'on ne partage pas sa surprise. 

   Miser à ce point sur Brittany dans le final, c'est quand même sacrément gonflé ! Je suis nostalgique de l'époque où elle n'était qu'une boîte à répliques tordantes. Dans un sens, heureusement qu'elle a évolué depuis tout ce temps en tant que personnage, mais quand on part sur une telle caricature de l'idiote, on ne peut pas espérer nous faire avaler qu'elle est en fait un génie ! Ce n'est pas une question d'avoir ou non du seconde degré -car je vous assure que j'en ai- c'est juste qu'il faut savoir s'arrêter à un moment donné. Le délire a trop duré et  il a pris de trop grandes proportions. Belle tentative de rattrapper le coup avec une scène de départ poignante, mais ça ne me fera pas oublier combien Brittany a écopé de mauvaises 'intrigues' tout au long de cette saison 4. Et puis j'adore "Fondue For Two" mais ça y est, ça ne fonctionne plus. Je suppose que l'on reverra Heather Morris en saison 5 d'une façon ou d'une autre -une fois qu'elle aura accouché- mais au moins on a eu droit à une vraie sortie ! C'était juste pas le bon moment pour le faire. Sinon, le cliffhanger sur la demande en mariage de Blaine est d'une nullité sans nom ! Il passe pour un demeuré le pauvre garçon alors que Kurt a bien fait comprendre qu'ils n'étaient même pas tout à fait ensemble. Il est question de le transformer lui aussi en débile, comme Sam cette année ? Pitié. Toute l'histoire avec le couple de lesbiennes était franchement ennuyeux, d'autant que leur "amitié' va beaucoup trop vite. Cela fait 30 ans que les deux femmes sont ensemble et elles font leur demande en mariage devant deux jeunots qu'elles connaissent depuis seulement deux heures ! N'importe quoi...

   New York n'était pas à l'honneur cette semaine, en dehors de l'audition finale de Rachel sur une obscure chanson de Céline Dion parfaitement exécutée, il est vrai. J'aurais aimé que le cliffhanger tourne plutôt autour de ça, quitte à ce qu'on lui dise qu'elle est prise, ce qui n'est pas tout à fait un ciffhanger en soit du coup mais qui donne quand même envie de revenir. Se dirige-t-on vers une saison 5 ressemblant fortement à Smash du côté de la Grosse Pomme ? J'en ai bien l'impression. Et ça ne me dérangerait pas à la limite. C'est toujours plus intéressant que les interminables galères pour percer. Rachel va se rendre compte que Broadway, ce n'est pas Disneyland. Elle va avoir une super rivale, un dur metteur en scène, elle va rencontrer quelques guest-stars et dans deux ans, ce sera une star. Et elle restera bien sûr fidèle à Finn, sorti de cure de désintox' d'ici là. Oups, je fais un amalgame avec Cory Monteith. On parle des Regionals ou ce n'est pas nécessaire ? Sympas les prestations des New Directions hein. Surtout que pour une fois, tout le monde (ou presque) a pu chanter. Mais celles de Hoosierdaddies étaient bien meilleures, plus modernes et plus puissantes. Y'avait pas photo ! Difficile de savoir maintenant comment va se découper la saison 5. Va-t-on avoir droit aux Nationals au beau milieu de la saison ou vont-ils étendre le truc jusqu'au prochain final ? Oh, peu m'importe de toute façon. Qui regarde encore Glee pour les compétitions ? Cela dit, je préfère ne pas entrer dans ce genre de débat car, à vrai dire, je ne sais pas bien pourquoi je regarde encore Glee

 

// Bilan // Si la saison 4 de Glee a bien mieux commencé que la 3ème, elle se termine à peu près aussi mal, avec en point d'orgue un final non-événementiel, qui ne donne pas tellement envie de revenir même si, bien entendu, on reviendra. Parce que comme Desperate Housewives en son temps, il y a une efficacité et une magie qui ne disparaîtront jamais totalement. J'ai pris beaucoup plus de plaisir à suivre cette 4ème année, en partie parce que j'ai choisi de prendre la série pour ce qu'elle était et non ce que je voulais qu'elle soit. Il y a quand même eu des épisodes très faibles que rien n'a pu sauver. Et puis il y a eu cette fausse fusillade qui a gravement nuit à la crédibilité des scénaristes (même s'il n'en avait plus depuis longtemps). La transition entre les deux générations s'est mieux passée que prévu, en revanche. Les petits nouveaux sont un peu plus que de pâles copies des anciens. Mais ils ont encore du boulot pour leur arriver à la cheville ! Allez, encore deux saisons... Deux saisons quoi !

Comment peut-on oser comparer Desperate Housewives à Glee ? Même pendant sa première saison, glee n'égalait pas les quatres premières saisons de Desperate Housewives !

Cette critique ne pourrait pas être encore plus dans le vrai !