- que le syndrome de la Belle au Bois Dormant est un trouble du sommeil très rare. Et quel joli nom ! La personne peut s'endormir des jours voire des semaines. Là pour le coup, c’est plus ennuyeux, mais tout dépend du planning de l’individu atteint. Le patient dort habituellement de 16 à 20 heures par jour et peut souffrir d'autres troubles : hypersexualité, irritabilité. Enervé et excité pendant les 4 heures debout, le coït doit être fougueux, et on peut penser que c’est un euphémisme. Dans les phases de sommeil, certains peuvent s'alimenter et faire leurs besoins sans être éveillés. Serait-ce de l’Alexandre le bienheureux ou une horrible camisole ? Chacun son avis mais j’ai le mien.
- qu’il existe au cinéma deux façons d'inclure la musique dans les films. La première est ce que l'on appelle les musiques extradiégétiques, celles que seul le spectateur entend. Là me vient du Wagner et la Chevauchée des Walkyries dans Apocalypse Now. Les musiques diégétiques sont quant à elles les musiques incluses dans les scènes, celles que les personnages du film les entendent également, comme You Never Can Tell par les fabuleux danseurs de Pulp Fiction. Et je ne connaissais pas ces deux termes, extradiégétiques et diégétiques, pour des sensations pourtant vécues tant de fois. Le cerveau est-il assez fonctionnel ou pourrait-il mieux faire ? Chacun son avis mais j’ai le mien.
- que l'éclairage rouge dans les sous-marins est souvent associé dans les films à un éclairage de phase de combat. Et il met le spectateur en alerte. En réalité, l'éclairage rouge représente la nuit, pour ceux qui sont dedans, tandis que l'éclairage blanc est mis de jour. Le but est de ne pas dérégler l'horloge biologique de l'équipage durant les missions qui durent souvent plusieurs mois. C’est vrai que vert clignotant ou jaune scintillant ferait moins alerte, danger, ça vaaaaaaa exploser, mais un joli bleu nuit pour la nuit pourrait convenir. Ou l’équipage pourrait décider lui-même, et oublier ce rouge qui fait peur ou qui signale l’interdit. Sommes-nous trop formatés ou avons-nous besoin de convention pour nous y retrouver ? Chacun son avis mais j’ai le mien.
lundi 13 mai 2013