Encore une fois, le parallélisme est visible entre le marketing client et le marketing employeur. En effet, derrière les différentes campagnes, se trouve la volonté d'influencer une forme de "décision d'achat" avec la prise en considération de réseaux pairs pour des recommandations.
Les traces digitales laissées et l'ombre digitale générée (bouche-à-oreille positif comme négatif) sont des comme des indices qui guideront, avec une possibilité d'influence (plutôt que de contrôle) côté employeurs.
Cela pose plusieurs questions :
- l'employeur le plus communicant et le plus habile dans la narration d'histoires est-il forcément le plus influent sur le long terme ?
- la multiplication de présences employeur/carrières et une certaine forme d'occupation de l'espace digital suffisent-elles pour faire la différence ?
- à partir de quels moments tombe-t-on dans le bruit ou revient-on dans le signal ?
- une trop grande segmentation conduit-elle à une fragmentation et un possible essoufflement ?
Il s'agit d'un profil bien précis, qui comprend bien la nécessité d'amplifier les conversations autour des expériences, mais qui place la priorité sur l'épicentre. Ce dernier représente les expériences internes qui vont impacter ou non les conversations et la perception qu'ont les collaborateurs vis-à-vis de leur employeur.
L'épicentre représente le corps d'expériences designées "pour" les collaborateurs (mais aussi pour d'autres parties prenantes, d'où la montée du rôle de Directeur de l'Expérience) qui se transforme en corps d'expériences partageables.
Dans le jeu de recommandations abordé plus haut dans ce billet, ce sont bien les collaborateurs (nouveaux, actuels comme anciens) qui peuvent influencer la décision de candidater. Et cela implique d'avoir déjà recruté les bonnes personnes (celles, en partie, partageant le même coeur de valeurs de l'entreprise et excellant à la mission proposée).
Prenons simplement l'exemple de la fonctionnalité "Work With Us at _________" sur LinkedIn, où un court listing d'offres d'emploi apparait sur la droite des profils des employés de la même entreprise. Parmi eux, il peut arriver que l'on soit directement connectés au candidat (contact de niveau 1) ou indirectement (contact de niveau 2). Dans ce cas, un premier jeu d'échanges au sujet de l'opportunité professionnelle et de l'expérience interne peut prendre place; et pas nécessairement avec une personne des Ressources Humaines.
Ici, une communication interne efficace donne les leviers nécessaires au collaborateur en conversation avec le candidat potentiel. Soit, un apport de détails avec (par exemple) un document interne de référence pour les postes ouverts :
- Nous recrutons aujourd'hui un(e)____________ car notre activité de ____________ nous amène à _____________. La mission [QUOI] du/de la ___________ que nous recherchons actuellement est de ____________. Ses principales tâches [COMMENT] seront de _______________(1), de _________________ (2), de ________________ (3) et de __________________ (4). Ses résultats seront principalement mesurés selon les critères suivants : _________ (1), ___________ (2), ___________ (3). Notre futur(e) _________ travaillera en étroite de collaboration avec le(s) service(s) ________________. Au-delà du poste et avant tout, notre culture d'entreprise tourne autour de 3 valeurs principales qui sont : ____________ + un exemple (1), _____________ + un exemple (2), _____________ + un exemple (3)